Aboisso : Des femmes veulent restaurer la cohésion sociale dans la localité
Aboisso : Des femmes veulent restaurer la cohésion sociale dans la localité
La coordination régionale du réseau des femmes pour la paix et la réconciliation nationale en Côte-d’Ivoire (Crefpaci) a effectué sa rentrée solennelle le mercredi 7 mai à Aboisso. Une cérémonie qui a été rehaussée par la présence de nombreuses autorités politiques et administratives de la région du Sud Comoé
Mme Traoré Aliman, la coordinatrice régionale du réseau a exposé les objectifs de ce regroupement. Selon elle, la Crefpaci et au-delà, le réseau national, vise le retour total et définitif de la paix, de la cohésion sociale et de la fraternité au sein des populations vivant en Côte-d’Ivoire.
Au plan régional, la coordination entend œuvrer à l’avènement d’un retour de la confiance et de l’entente entre les différentes communautés nationales et étrangères qui ont choisi le sud Comoé comme terre d’accueil et de d’exercice de leurs activités professionnelles.
Car, au sortir de la grave crise post électorale, a reconnu la coordinatrice, « nombreux parmi nos frères et sœurs d’alors ne se côtoient presque plus, se suspectent mutuellement et se regardent en chiens de faïence ». Or une telle atmosphère de méfiance est loin d’être propice à la vie communautaire et solidaire.
Pire, elle porte du coup, un frein à la marche des affaires et au progrès de la région. C’est pourquoi, elle veut qu’à travers les différentes représentations de la coordination dans les différents départements, les femmes soient de véritables ambassadrices et instruments de paix et de cohésion sociale.
Une réalité vécue et appréciée autrefois par tous a-t-elle soutenu. La coordination, par la voix de Traoré Alima a donc lancé un appel à tous les leaders d’opinion afin qu’ils s’approprient les objectifs de ce mouvement.
Et ce, afin de jouer pleinement et efficacement leur rôle de relais sociaux. Ils auront ainsi contribué à l’atteinte de l’ultime ambition du réseau. A savoir, « aller en guerre contre tous les projets de division et d’opposition entre les communautés vivant en Côte-d’Ivoire.
ARSENE KANGA
CORRESPONDANT REGIONAL