Accès  à l’eau potable: Le Japon apporte son appui à la Côte d’Ivoire

Le Japon veut apporter son appui aux populations ivoiriennes dans l’approvisionnement en eau potable. Ce, afin de contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie et renforcer les liens d’amitié entre les deux pays.

L’ambassadeur du Japon, Inoue Susumu vient, à cet effet, de signer deux contrats, respectivement avec Koffi Ernest, directeur exécutif de la Fondation Manlan Kassi pour le compte de N’Zianouan et Yapi Ayo Zakarie, président du Coges de l’Epp d’Abadjin Doumé. C’était le 13 mars, à l’ambassade à Abidjan-Plateau.

Selon lui, la signature de ces contrats permettra la réalisation de deux projets d'un coût total de 97 millions de Fcfa. Avec unmontant de 55.655.000 Fcfa, le premier projet permettra d'installer un nouveau système de purification d’eau appelé « clean water system » à  N’Zianouan, village situé dans le département de Tiassalé.Ce mécanisme peut fournir 8000 litres d’eau potable à une population de 800 à 1200 habitants. Le second projet, d’une valeur de 41.737.000 Fcfa permettra de réaliser trois forages dans le village d’Abadjin Doumé.

Inoue Susumu a, toutefois, déploré le fait qu’à N’Zianouan, la populationconsomme de l’eau sale et saumâtre du fleuve N’Zi. Cette même eau est aussi utilisée dans le centre de santé par les malades et pour l’accouchement. Ce qui lesexpose aux maladies hydriques. Il a également marqué son étonnement que le village d’Abadjin Doumé ne puisse pas bénéficier d’adduction d’eau en dépit de sa proximité d'Abidjan.

Par ailleurs, l’ambassadeur du Japon a remercié le ministère des Eaux et Forêts pour son implication dans la réalisation de ces projets. Quant au directeur exécutif de la fondation, il s’est réjoui de la confiance placée en sa structure quiconduit la phase pilote desditsprojets.

Le chef de village de N’Zianouan, nanan Kédjébo N’Zi Pierre, a témoigné sa reconnaissance au bienfaiteur. Avant de plaider pour la construction d’un château d’eau.

Le directeur d’école d’Abadjin Doumé, Abito Rémi Djragbou, au nom du Coges, a qualifié la construction d’un forage à l’école d’un geste  salvateur. Selon lui, l’école créée depuis 1961, n'est pas pourvue en eau potable.

Bellarmin Yao Kan
Correspondant