Syrie: Obama et Cameron "préoccupés"

David  Cameron et Barack Obama réflechissent sur les stratégies à mettre en place en vue d'interdire l'utilisation des armes chimiques
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Syrie: Obama et Cameron "préoccupés"

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Le président américain Barack Obama et le premier ministre britannique David Cameron ont exprimé leur préoccupation face aux "signes de plus en plus importants" de l'utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne, rapporte aujourd'hui un porte-parole du chef du gouvernement du Royaume-Uni.

Barack Obama et David Cameron se sont rencontrés hier afin d'évoquer les allégations selon lesquelles Damas a mené mercredi dernier dans la périphérie de Damas un assaut aux armes chimiques, qui, selon les bilans fournis par l'opposition, a fait de 500 à 1000 morts.

"Ils sont tous les deux très préoccupés par l'assaut qui a eu lieu mercredi à Damas et les signes de plus en plus importants qu'il s'agissait d'une attaque significative aux armes chimiques, menée par le régime syrien contre son propre peuple", a déclaré le porte-parole de David Cameron. "Ils ont redit que l'utilisation conséquente d'armes chimiques mériterait une réponse sérieuse de la communauté internationale et ils ont tous les deux demandé aux responsables concernés d'examiner toutes les options", a-t-il ajouté.

«Une boule de feu»

La Maison-Blanche a précisé que Barack Obama et David Cameron sont convenus de se consulter concernant les "possibilités de riposte de la communauté internationale". Une série précise de possibilités de riposte à une utilisation d'armes chimiques en Syrie a en outre été présentée hier à Barack Obama, lors d'une réunion à la Maison-Blanche avec ses conseillers à la sécurité nationale.

Dans la foulée, Damas a fait savoir ce midi qu'une intervention américaine provoquerait "l'embrassement du Moyen-Orient".  "Une intervention militaire américaine aurait des conséquences très graves et créerait une boule de feu qui embraserait le Moyen-Orient", a déclaré le ministre syrien de l'Information Omran Zoabi.

Damas, a-t-il ajouté, "coopérera de façon significative et en toute transparence" avec les inspecteurs, mais n'autorisera aucune inspection préjudiciable pour la souveraineté nationale".

Le Figaro