Abobo : 98 éléments du camp commando obtiennent leur certificat d’arme

La cérémonie s’est déroulée au sein du camp en présence de son premier responsable, le commandant Gaoussou Koné dit Jah Gao.
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Abobo : 98 éléments du camp commando obtiennent leur certificat d’arme

Abobo : 98 éléments du camp commando obtiennent leur certificat d’arme

La troisième promotion d’infanterie du camp commando d’Abobo a été célébrée, samedi 24 août. La cérémonie s’est déroulée au sein du camp en présence de son premier responsable, le commandant Gaoussou Koné dit Jah Gao.

Le camp commando d’Abobo a connu une ambiance particulière ce week-end. Et pour cause : 98 stagiaires faisaient officiellement leur sortie. En  effet, après cinq mois de formation (21 janvier-21 juin 2013), au premier Bataillon commando parachutiste (Bcp) d’Akouédo, ces éléments  issus du camp commando d’Abobo, ont obtenu le certificat d’arme n°1 (Ca1) spécialité Infanterie. Ainsi, ils sont donc aptes à intégrer la grande  famille des Forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci).

Le commandant en second du premier (Bcp) d’Akouédo et détaché au camp commando d’Abobo, le commandant Gaoussou Koné, a demandé aux nouveaux venus d’observer la discipline et l’obéissance. Parce que selon lui, le bon soldat exécute les ordres sans donner d’avis personnel.  

Et de préciser «  la discipline est le premier devoir d’un subalterne ». De plus, le commandant Koné a recommandé à ses nouveaux collaborateurs de travailler en synergie avec lesur autres frères d’armes, à savoir les policiers et les gendarmes. « Je ne veux pas entendre parler d’accrochage entre un militaire, un policier ou un gendarme ici à Abobo », a conclu le commandant.

Le caporal Mamadou Soro, porte-parole des stagiaires, a remercié le commandant Gaoussou Koné et tous les encadreurs qui leur ont permis d’acquérir le savoir militaire. Avant de rassurer le commandant « Nous nous engageons à respecter scrupuleusement les ordres que nos supérieurs hiérarchiques nous donnerons (…) mon commandant, vous ne serez pas déçu de nous avoir donné cette chance ».

Franck YEO