Coupe nationale à Bouaké: Sory Diabaté : "c’est une reconnaissance aux villes de l’intérieur"

Sory Diabaté, président de la Ligue professionnelle de football (Lpf)
Sory Diabaté, président de la Ligue professionnelle de football (Lpf)
Sory Diabatu00e9, pru00e9sident de la Ligue professionnelle de football (Lpf)

Coupe nationale à Bouaké: Sory Diabaté : "c’est une reconnaissance aux villes de l’intérieur"

Coupe nationale à Bouaké: Sory Diabaté : "c’est une reconnaissance aux villes de l’intérieur"

« A travers Bouaké, nous voulons traduire notre reconnaissance aux villes  qui ont donné beaucoup de joueurs à la Côte d’Ivoire, mais qui n’ont pas toujours la chance d’abriter de grands événements sportifs », a déclaré Sory Diabaté, président de la Ligue professionnelle de football (Lpf). C’était à l’occasion du dîner gala offert par la Fédération ivoirienne de football (Fif) aux acteurs du football national, à l’issue de la finale de la 50ème coupe nationale remportée par l’Asec face au Stella, le mardi 6 août, à Bouaké.

Une fête à laquelle ont participé des anciennes gloires de la finale de la coupe nationale de 1973 entre les deux équipes (Laurent Pokou,  N’dri Apollinaire, Maxime Onebo,   Foneye) remporté par l’Asec (2-1).

Pour  le premier vice-président de la Fif, le président Sidy Diallo, dans sa vision du football, veut organiser cette compétition de façon tournante. Aussi, s’est-il réjouit du public sportif de Bouaké qui a accueilli favorablement cet événement en se déplaçant massivement au stade.
 
Il n’a pas manqué d’exprimer sa volonté de rendre la pelouse du stade de la paix (déjà bien éclairée par des projecteurs) plus praticable aux fins d’organiser à l’avenir des matchs de championnats sur ce terrain.
 
Il a également saisi l’occasion pour inviter le public sportif ivoirien, à la coupe  Félix Houphouët Boigny   qui aura lieu le 28 septembre prochain à Yamoussoukro et qui marquera ainsi l’ouverture de la saison 2013-2014.

Le préfet  de la région, Konin Aka, a salué cette initiative de la Fif, avant de souhaiter qu’elle se multiplie pour le bonheur des populations de Bouaké, après la crise qu’a connu le pays et dont les Bouakéens en ont payé un lourd tribut.

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info