Lutte contre les polluants organiques persistants : La Côte d’Ivoire renforce son Plan national

Les participants ont été invités à proposer un plan ambitieux, capable de réduire les risques environnementaux. (Ph: Dr)
Les participants ont été invités à proposer un plan ambitieux, capable de réduire les risques environnementaux. (Ph: Dr)
Les participants ont été invités à proposer un plan ambitieux, capable de réduire les risques environnementaux. (Ph: Dr)

Lutte contre les polluants organiques persistants : La Côte d’Ivoire renforce son Plan national

Le 14/08/25 à 09:12
modifié 14/08/25 à 09:15
Plusieurs experts, représentants de structures publiques, privées, partenaires techniques et financiers prennent part à un atelier de validation des études sectorielles pour l’actualisation du Plan national de mise en œuvre (Pnm) de la convention de Stockholm sur les Polluants organiques persistants (Pop). Cet évènement se tient du 12 au 14 août, à Jacqueville.

Organisé par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (Mineddte), cet atelier vise à examiner les rapports d’inventaire sectoriels des Pop, tout en recueillant les observations, suggestions et recommandations des parties prenantes pour renforcer leur qualité et leur pertinence.

Aimé Franck Essoh, coordonnateur général des Programmes et projets au Mineddte, a insisté sur l’urgence d’agir face aux dangers que représentent les Pop, substances hautement toxiques, aux effets dévastateurs sur la santé humaine, la biodiversité et les écosystèmes. Il a invité les participants à mobiliser pleinement leur expertise pour produire un plan ambitieux, à la hauteur des enjeux environnementaux actuels.

Le professeur Bédi Gustave, point focal national de la convention de Stockholm, a, pour sa part, rappelé que cette mise à jour permettra d’adapter les actions nationales aux nouveaux défis. Elle ciblera prioritairement les pesticides, les produits chimiques industriels et les sous-produits dangereux issus de procédés industriels.

Il a également alerté sur le fait que les Pop comptent parmi les substances les plus nocives rejetées chaque année dans l’environnement, avec des impacts persistants et souvent irréversibles.

Infos : Sercom


Le 14/08/25 à 09:12
modifié 14/08/25 à 09:15