Gestion plus efficace des données en Afrique: La Bad organisent un atelier de formation à Adddis Abeba

Le Département des statistiques de la Banque africaine de développement a organisé, en collaboration avec l’Institut de statistique de l’Union africaine (STATAFRIC), le Centre africain de statistique de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et d’autres partenaires internationaux, un atelier régional d’une semaine sur la norme SDMX (Statistical Data and Metadata exchange) et la Plateforme de données ouvertes 2.0 (Open Data Plateform, ODP 2.0) de la Banque. (Ph:DR)
Le Département des statistiques de la Banque africaine de développement a organisé, en collaboration avec l’Institut de statistique de l’Union africaine (STATAFRIC), le Centre africain de statistique de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et d’autres partenaires internationaux, un atelier régional d’une semaine sur la norme SDMX (Statistical Data and Metadata exchange) et la Plateforme de données ouvertes 2.0 (Open Data Plateform, ODP 2.0) de la Banque. (Ph:DR)
Le Département des statistiques de la Banque africaine de développement a organisé, en collaboration avec l’Institut de statistique de l’Union africaine (STATAFRIC), le Centre africain de statistique de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et d’autres partenaires internationaux, un atelier régional d’une semaine sur la norme SDMX (Statistical Data and Metadata exchange) et la Plateforme de données ouvertes 2.0 (Open Data Plateform, ODP 2.0) de la Banque. (Ph:DR)

Gestion plus efficace des données en Afrique: La Bad organisent un atelier de formation à Adddis Abeba

Le 14/08/25 à 07:30
modifié 14/08/25 à 07:37
Le Département des statistiques de la Banque africaine de développement a organisé du 21 au 25 juillet 2025 à Addis-Abeba en Ethiopie un atelier sur la norme SDMX (Statistical Data and Metadata exchange) et la Plateforme de données ouvertes 2.0 (Open Data Plateform, ODP 2.0) de la Banque.

L'information est donnée par un communiqué de presse de la Bad.

Cette rencontre a réuni plus de 40 participants originaires de 16 pays, ainsi que des délégués du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, de Paris21 et de quatre institutions régionales.

Les participants ont pu suivre une formation pratique sur l’utilisation de la norme SDMX afin d’améliorer la gestion et la diffusion des données devant appuyer l’élaboration de politiques fondées sur des données factuelles.

La norme SDMX est maintenant la référence mondiale en matière d’échange de données statistiques, permettant une meilleure efficacité, automatisation et intégration des systèmes statistiques nationaux, régionaux et mondiaux. Son adoption par les pays africains devrait conduire à renforcer la fiabilité et la comparabilité des statistiques officielles sur l’ensemble du continent.

Des séances techniques approfondies sur la plateforme ODP 2.0 ont également été offertes au cours de l’atelier : il s’agit de la version originale SDMX améliorée de la plate-forme de données ouvertes de la Banque africaine de développement, développée dans le cadre de l’initiative « Africa Information Highway ».

L’ODP 2.0 facilite l’interopérabilité des systèmes de données des pays, en les rendant plus accessibles et adaptés aux technologies émergentes, en particulier l’intelligence artificielle.

Dans leurs allocutions d’ouverture, les représentants de la Banque, de la CEA et de STATAFRIC ont réaffirmé leur engagement à accélérer l’adoption de SDMX en Afrique, promettant une collaboration plus étroite avec les Communautés économiques régionales dans le but d’assurer une mise en œuvre efficace dans tous les pays membres.

La rencontre a également permis de mettre en avant les progrès de l’Afrique concernant la promotion des pratiques dans le domaine des données ouvertes grâce au soutien de la Banque, comme en témoigne le dernier rapport 2024-2025 sur l’inventaire des données ouvertes (ODIN), publié en avril 2025 et couvrant 197 pays .

Selon le texte, 10 pays africains ont obtenu un score supérieur à 60 sur 100, contre seulement deux en 2020. Pour la première fois, trois pays africains. Il s'agit du Maroc (77,3), du Burkina Faso (76,8) et du Sénégal (75,3) .

Ces pays ont dépassé le score de 70 sur 100, se classant ainsi parmi les 35 pays les plus performants au monde.

Entre 2022 et 2024, même si toutes les régions ont enregistré des améliorations, l'Afrique affiche la plus forte progression avec une hausse de 23 % des scores ODIN moyens.

Notons que le séminaire d'Addis-Abeba a été organisé en collaboration avec l’Institut de statistique de l’Union africaine (STATAFRIC), le Centre africain de statistique de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et d’autres partenaires internationaux.



Le 14/08/25 à 07:30
modifié 14/08/25 à 07:37