Marché national du bois : Le ministère renforce la formalisation des acteurs par une campagne d’enrôlement

Détenteurs de dépots vente de bois
Détenteurs de dépots vente de bois
Détenteurs de dépots vente de bois

Marché national du bois : Le ministère renforce la formalisation des acteurs par une campagne d’enrôlement

Le 13/08/25 à 20:52
modifié 13/08/25 à 20:55
Le ministère des Eaux et Forêts, à travers la Direction des productions et des industries forestières (DPIF), poursuit sa campagne d’enrôlement de proximité visant la formalisation des acteurs du marché national du bois. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de lutter contre l’exploitation illégale, de renforcer la gouvernance forestière et de promouvoir un commerce légal et durable.

Ce mercredi 13 août 2025, la commune d’Anyama a accueilli une nouvelle étape de cette opération, après Songon, Yopougon, Adjamé et Abobo. Un choix stratégique qui traduit la volonté du ministère d’aller directement à la rencontre des opérateurs du secteur. L’opération, lancée le mois dernier par le ministre Laurent Tchagba, s’étendra sur un mois et couvrira l’ensemble du territoire national.

« Cette campagne concerne la formalisation des acteurs de dépôts-ventes de bois. Elle vise à renforcer la gouvernance forestière et à promouvoir un commerce légal pour une gestion durable de nos ressources, tout en offrant une opportunité économique et environnementale au bénéfice de nos populations », a expliqué le colonel Gnaba Michel, directeur régional des Eaux et Forêts d’Abidjan.

Il a souligné que cette phase pilote permettra de moderniser et de renforcer la traçabilité de la gestion des ressources forestières, en mettant en place des cadres et outils pour une gouvernance forestière efficace. Le colonel a insisté sur l’importance de faire respecter les lois, de lutter contre les trafics illicites, de garantir la sécurité des exploitants et de protéger les activités du secteur.

L’officier a lancé un appel clair aux professionnels : « Je demande aux acteurs de sortir de l’informel et de formaliser leur situation afin de demeurer dans la légalité ».

Pour sa part, Kouakou Dominique, représentant des menuisiers d’Anyama, a exprimé sa gratitude au ministre pour ce projet qui, selon lui, traduit une confiance envers les artisans et contribue à valoriser leur image sur le plan légal.



Le 13/08/25 à 20:52
modifié 13/08/25 à 20:55