
Photo de groupe des participants à l’atelier sur la taxonomie de l’Alliance financière africaine sur le changement climatique (AFAC), qui a réuni des experts pour faire progresser un cadre unifié de la finance verte pour l’Afrique
Photo de groupe des participants à l’atelier sur la taxonomie de l’Alliance financière africaine sur le changement climatique (AFAC), qui a réuni des experts pour faire progresser un cadre unifié de la finance verte pour l’Afrique
Finance durable : L’Afrique adopte sa première taxonomie continentale
NAIROBI, 13 août 2025 – Le secteur financier africain a franchi une étape déterminante vers un alignement renforcé avec les objectifs mondiaux de durabilité, en validant la première taxonomie africaine de la finance durable. Ce cadre, adopté lors d’un atelier organisé à Nairobi les 16 et 17 juillet, a réuni régulateurs, banques commerciales, compagnies d’assurance et institutions de financement du développement.
Pilotée par la Banque africaine de développement (BAD) à travers l’Alliance financière africaine sur le changement climatique (AFAC), cette initiative est l’aboutissement d’un an de consultations impliquant plus de 60 institutions. La taxonomie fournit une définition standardisée des activités contribuant au développement durable, facilitant l’orientation des capitaux vers des investissements verts et socialement responsables.
Un outil stratégique pour la transition verte
Selon la BAD, cet instrument comble un vide dans l’architecture financière du continent : l’absence de référentiel commun pour stimuler la finance durable. Identifié dès 2021 lors d’une enquête auprès des acteurs du secteur, ce besoin a été intégré à la stratégie quinquennale et à la « Vision 2030 » de l’AFAC.
Le projet a bénéficié de l’appui technique de PricewaterhouseCoopers Luxembourg et du financement du Centre mondial pour l’adaptation via le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.
Pour Nana Sika Ahiabor, responsable climat et durabilité à la représentation de la BAD au Ghana, la taxonomie, bien que volontaire, arrive à un moment crucial : « Elle fournit un cadre transparent, adapté au contexte africain, pour classer les actifs et activités financières durables. » Elle a appelé à son adoption massive, « car conçue par des Africains, pour l’Afrique ».
Harmonisation et attractivité des marchés
Des acteurs du secteur privé et des régulateurs ont souligné son potentiel pour harmoniser les marchés financiers, attirer les capitaux verts et renforcer la résilience économique. Mahamadi Balima, de l’AMF-UMOA, y voit « un outil stratégique pour orienter les flux de capitaux, standardiser les produits financiers et favoriser l’intégration régionale ».
Pour Ann Njuguna, directrice financière de BRITAM Kenya, la démarche a été « instructive et enrichissante », illustrant comment une taxonomie unifiée peut aligner les systèmes financiers africains sur les normes mondiales ESG tout en respectant les priorités locales.
Un pilier pour le financement climatique
La BAD considère cette taxonomie comme un élément central de sa stratégie climatique et de croissance verte. « Elle jette les bases d’un écosystème financier plus cohérent et aligné sur les priorités de développement du continent », a déclaré le professeur Anthony Nyong, directeur du département du changement climatique à la BAD.
En s’intégrant dans l’architecture mondiale de la finance durable, cette taxonomie entend positionner l’Afrique comme un acteur proactif de la transition écologique et sociale, tout en répondant aux défis climatiques urgents.
Un outil stratégique pour la transition verte
Selon la BAD, cet instrument comble un vide dans l’architecture financière du continent : l’absence de référentiel commun pour stimuler la finance durable. Identifié dès 2021 lors d’une enquête auprès des acteurs du secteur, ce besoin a été intégré à la stratégie quinquennale et à la « Vision 2030 » de l’AFAC.
Le projet a bénéficié de l’appui technique de PricewaterhouseCoopers Luxembourg et du financement du Centre mondial pour l’adaptation via le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.
Pour Nana Sika Ahiabor, responsable climat et durabilité à la représentation de la BAD au Ghana, la taxonomie, bien que volontaire, arrive à un moment crucial : « Elle fournit un cadre transparent, adapté au contexte africain, pour classer les actifs et activités financières durables. » Elle a appelé à son adoption massive, « car conçue par des Africains, pour l’Afrique ».
Harmonisation et attractivité des marchés
Des acteurs du secteur privé et des régulateurs ont souligné son potentiel pour harmoniser les marchés financiers, attirer les capitaux verts et renforcer la résilience économique. Mahamadi Balima, de l’AMF-UMOA, y voit « un outil stratégique pour orienter les flux de capitaux, standardiser les produits financiers et favoriser l’intégration régionale ».
Pour Ann Njuguna, directrice financière de BRITAM Kenya, la démarche a été « instructive et enrichissante », illustrant comment une taxonomie unifiée peut aligner les systèmes financiers africains sur les normes mondiales ESG tout en respectant les priorités locales.
Un pilier pour le financement climatique
La BAD considère cette taxonomie comme un élément central de sa stratégie climatique et de croissance verte. « Elle jette les bases d’un écosystème financier plus cohérent et aligné sur les priorités de développement du continent », a déclaré le professeur Anthony Nyong, directeur du département du changement climatique à la BAD.
En s’intégrant dans l’architecture mondiale de la finance durable, cette taxonomie entend positionner l’Afrique comme un acteur proactif de la transition écologique et sociale, tout en répondant aux défis climatiques urgents.