Sport : L’Unesco et l’Injs posent les bases d’un nouveau modèle éducatif

Le programme PEVIS-CI aborde également les défis transversaux de gouvernance publique. (Ph: Dr)
Le programme PEVIS-CI aborde également les défis transversaux de gouvernance publique. (Ph: Dr)
Le programme PEVIS-CI aborde également les défis transversaux de gouvernance publique. (Ph: Dr)

Sport : L’Unesco et l’Injs posent les bases d’un nouveau modèle éducatif

Le 11/08/25 à 15:43
modifié 11/08/25 à 19:35
Yamoussoukro accueille depuis ce lundi 11 août 2025, un atelier interinstitutionnel majeur consacré à la mise en œuvre du Programme de formation et de certification sur la politique de l’éthique, des valeurs et de l’intégrité dans le sport (Pevis-CI).

Organisé par l’Unesco en partenariat avec l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs), cet atelier, qui se tiendra jusqu’au 13 août, jette les fondations d’un ambitieux projet académique national.

Cette initiative s’inscrit dans la continuité du partenariat renforcé entre l’Unesco et la Côte d’Ivoire, amorcé notamment lors de la Can 2023, avec le programme « Can des quartiers », devenu un label reconnu de cohésion sociale. Le Pevis-CI vise à mettre en place un programme universitaire certifiant, intégrant les valeurs du sport au service de la société et conforme aux Objectifs de développement durable (Odd).

Le programme Pevis-CI, bien que né dans le champ sportif, va au-delà de la pratique athlétique. Il aborde les défis transversaux de gouvernance publique, en s’attaquant aux comportements contraires à l’éthique tels que la corruption, les discriminations, les conflits d’intérêts et autres pratiques en rupture avec l’État de droit. Il ambitionne ainsi de faire du sport un levier de transformation citoyenne.

A l’ouverture, Marcellin Dally, Secrétaire exécutif de la Convention internationale contre le dopage dans le sport de l’Unesco, a fait une précision. « Ce projet répond aux défis de capacités humaines, techniques et structurelles identifiés dans la mise en œuvre des politiques sportives, mais aussi plus largement à ceux de gouvernance publique », fait-il observer.

Plusieurs personnalités et non des moindres étaient au rendez-vous. (Ph: Dr)
Plusieurs personnalités et non des moindres étaient au rendez-vous. (Ph: Dr)



Il a salué la détermination d’Habib Sanogo, directeur général de l’Injs, qui a inscrit durablement cette formation dans l’architecture universitaire nationale, en cohérence avec la Charte nationale de l’éthique et de l’intégrité dans le sport, adoptée par le Président de la République.

Plusieurs personnalités de référence ont pris part à cette ouverture. Le professeur Poamé Lazare, président honoraire de l’Université Alassane Ouattara et titulaire de la Chaire Unesco Bioéthique, a souligné la nécessité de bâtir une université au service des valeurs citoyennes. Quant à Patrice Remarck, directeur général du Cscticao, il a encouragé une mobilisation autour du programme pour faire de la Côte d’Ivoire un centre d’excellence régional en matière d’éthique.

Les travaux de l’atelier portent sur la validation des modules de formation, la mise en place d’un dispositif de gouvernance, la conception d’outils hybrides (numériques et physiques), ainsi que l’adoption d’une feuille de route opérationnelle.

Tous les participants ont salué unanimement la pertinence de l’initiative et exprimé leur plein engagement.

La clôture des travaux le 13 août ouvrira la voie au lancement officiel du programme dès octobre 2025, avec une première cohorte de 4 000 étudiants, positionnant la Côte d’Ivoire comme pionnière d’une formation universitaire axée sur l’intégrité, la gouvernance et les valeurs du sport au service de la société.

Il convient de souligner que le programme est mené en partenariat entre l’Unesco, l’Injs et la Chaire Unesco Bioéthique.

Source : Sercom



Le 11/08/25 à 15:43
modifié 11/08/25 à 19:35