Evènements de Yopougon : L'ex-ministre Lida Kouassi et l'ambassadeur Koné Boubacar placés sous mandat de dépôt

Le TPI Abidjan-Plateau
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Evènements de Yopougon : L'ex-ministre Lida Kouassi et l'ambassadeur Koné Boubacar placés sous mandat de dépôt

Le 11/08/25 à 18:27
modifié 11/08/25 à 19:59
Le Procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan a annoncé, ce lundi 11 août, l’interpellation de treize individus soupçonnés d’avoir participé à de violents actes survenus dans la commune de Yopougon dans la nuit du 1er août 2025.

Selon le communiqué du Parquet, une horde d’individus encagoulés, armés de machettes, de gourdins, d’armes à feu et de cocktails incendiaires, a semé la terreur dans plusieurs quartiers de la commune. Ces assaillants auraient notamment incendié un bus de la SOTRA, dégradé un véhicule de la Police nationale et agressé ses occupants.

L’enquête a conduit à l’arrestation de : Kouamé OI Kouamé Josué alias « Général Frazao », Zoh Inza alias « Zoulou », Gnegbre Kado Jean Claude alias « Jaguar », Zaholy Pascale, Fofana Souleymane alias « Solo », Gnegbre Gbadjale Jean Alain, Gnegbre Ouaga Ange Deshor alias « Gbe-Susteme », Kuisse Elphège Fréjus alias « Kirikou » et Brou Adom Jean-Louis.

Outre les 13 premiers interpellés, d’autres arrestations ont eu lieu, notamment celles de l'ex-ministre en charge de la défense Lida Kouassi Moïse et l'ambassadeur Koné Boubacar, directeur du protocole de l'ex-président Laurent Gbagbo

D’après le Procureur, ces violences s’inscriraient dans un contexte de tensions politiques en prélude à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Les mis en cause auraient pris pour cibles des infrastructures stratégiques, incendiant des bus, des stations-service, le siège de la Commission électorale locale (CEI de Yopougon Niangon) et les locaux de la mairie annexe de Yopougon Niangon à gauche.

Présentés ce lundi devant la Section antiterroriste du Tribunal d’Abidjan, ils font l’objet d’une information judiciaire ouverte pour acte terroriste, complot contre l’autorité de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel, dégradation volontaire et incendie volontaire de véhicule appartenant à autrui.

Ces faits sont passibles de lourdes peines prévues par les lois relatives à la lutte contre le terrorisme et par le Code pénal ivoirien.


Le 11/08/25 à 18:27
modifié 11/08/25 à 19:59