Transparence dans la finance climatique : Les parties prenantes s’approprient les outils de suivi et de reporting

Les parties prenantes au processus de transparence dans la finance climatique en Côte d'Ivoire ont participé à la session de formation. (Ph: Dr)
Les parties prenantes au processus de transparence dans la finance climatique en Côte d'Ivoire ont participé à la session de formation. (Ph: Dr)
Les parties prenantes au processus de transparence dans la finance climatique en Côte d'Ivoire ont participé à la session de formation. (Ph: Dr)

Transparence dans la finance climatique : Les parties prenantes s’approprient les outils de suivi et de reporting

Le 08/08/25 à 21:20
modifié 08/08/25 à 21:45
Le Programme national changements climatiques (Pncc) a organisé un atelier de formation de 72 heures (du 30 juillet au 1er août), à Abidjan, sur les dispositions institutionnelles et de pilotage de la plateforme Mesure, notification et vérification (Mnv finance climatique). Ce dispositif est le pilier du processus de transparence dans le financement des efforts climatiques de la Côte d’Ivoire.

À l’attention de toutes les parties prenantes au processus - ministères sectoriels, agences techniques, collectivités locales et partenaires financiers – l’atelier visait à renforcer les dispositifs institutionnels de suivi, de vérification et de reporting de la finance climatique à travers la clarification des responsabilités des uns et des autres, l’expérimentation pratique des outils et l’élaboration d’un plan d’action institutionnel.

« Une compréhension approfondie des dispositions institutionnelles en matière de gouvernance du financement climatique, ainsi que la maîtrise technique de l’outil Mnv, sont des conditions essentielles au bon fonctionnement du système mis en place pour assurer l’efficacité et une meilleure transparence de la finance climatique », a indiqué, à l’ouverture, le secrétaire exécutif de la Commission nationale de la lutte contre les changements climatiques (Cnlcc), Mayeul Lagaud, qui a représenté le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.

Organisée par le Pncc, la formation a été bien suivie sur les trois jours par les participants. (Ph: Dr)
Organisée par le Pncc, la formation a été bien suivie sur les trois jours par les participants. (Ph: Dr)



En effet, la Côte d’Ivoire, comme de nombreux pays en développement, s’est résolument engagée sur la voie du développement durable, sobre en carbone et résilient face aux changements climatiques.

Cet engagement, inscrit dans le cadre de l’Accord de Paris, se traduit par la soumission des Contributions déterminées au niveau national (Cdn) avec un objectif de réduction de 30,41 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

Les Cdn, il faut le préciser, sont le terme consacré pour désigner l’effort de chaque pays dans l’effort mondial pour la réduction du réchauffement du climat.

Pour assurer l’efficacité et la crédibilité de son engagement, la Côte d’Ivoire a adopté une démarche rigoureuse de transparence, conforme aux exigences de la Convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc).

Dans cette optique, la Côte d’Ivoire a rejoint en juin 2021 l’Initiative pour la transparence de l’action climatique (Icat), conduite par le ministère à travers le Pncc, qui appuie techniquement et financièrement le pays dans la construction de son système.

Dans cette perspective, a estimé Lagaud Mayeul, « cette formation constitue un levier stratégique. Elle nous permettra d'assurer la transparence, la traçabilité et l'efficacité des flux financiers mobilisés pour les actions climatiques, qu'ils soient d’origine nationale ou internationale, publique ou privée ».



Le 08/08/25 à 21:20
modifié 08/08/25 à 21:45