Le Djidji Ayôkwè.
L'éditorial d'Adama Koné : Comme un message du Djidji Ayokwè
Le Djidji Ayokwè, tambour parleur atchan, avait un rayonnement de 20 kilomètres à la ronde pour se faire entendre. Lors de son adresse à la Nation, le mercredi 6 août dernier, le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara, en a parlé. Et plus que le tambour parleur, le message du Président de la République est allé au-delà même des 322 462 Km2 de la Côte d'Ivoire. Porteur de trois messages essentiels à la population ivoirienne.
Le discours était attendu. Même si, un pan en avait été évacué, le 29 juillet dernier. Au cours d’une déclaration surprise, au moment où l’on s’y attendait le moins. Celui auquel les Ivoiriens étaient très attentifs. C’est-à-dire la déclaration sur la candidature du président du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp).
Ce mardi était au moins, un mardi « clair » ou heureux, contrairement au mardi noir du 29 octobre 1929, à Wall Street, ou plus proche de nous, le mardi noir du premier août 2023, décès du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), Henri Konan Bédié.
C’est, en effet, ce mardi 29 juillet que le Président Alassane Ouattara a annoncé sa candidature pour le 25 octobre prochain. Suscitant une liesse de joie dans plusieurs villes de l’intérieur et quartiers d’Abidjan.
Le message à la Nation de la veille de la fête de l’indépendance était de ce fait le dernier virage d’espoir pour une partie de l’opposition ivoirienne. A savoir le Pdci-Rda et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (Ppa-Ci). Espérant une nouvelle en leur faveur, malgré l’inéligibilité légale qui frappe leurs dirigeants respectifs. Le Chef de l’État n’avait pas de pression. Il avait tué le match, depuis le 29 juillet, en ce qui concerne sa candidature. Mais, ce 6 août, le silence sur l’opposition était un message. Celui de la fermeté. L’opposition avait, en effet, fait beaucoup de bruit.
Une manifestation était même prévue le 2 août. Une marche de Treichville à la place de la République, au Plateau. Comme pour forcer la main au Chef de l’État. A cela s’ajoutent les différents messages de menaces voilées depuis quelque temps. En ne faisant pas cas de cette question de Laurent Gbagbo du Ppa-Ci et de Tidjane Thiam du Pdci, il répondait pour ceux qui savent lire entre les lignes qu’il n’est pas homme à qui on en impose. Surtout, dans une situation tranchée par la justice.
Il faut se rappeler bien qu’à la sortie d’un Conseil des ministres, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, avait déclaré, sous forme de conseil, que le Président de la République n’est pas influençable, qu’il faut éviter de le menacer.
Le mercredi dernier, chacun en a eu la preuve. Mieux, le Chef de l’État, chef suprême des armées, a rassuré sereinement que les consultations du 25 octobre se dérouleront dans la paix. Et que toutes les dispositions sont prises pour qu’il en soit ainsi. Le deuxième message fort du Président de la République est sa proximité avec le peuple.
Il a, en la matière, traduit toute sa préoccupation pour le quotidien des Ivoiriens. Se souciant du coût de la vie, du bien-être de la population.
« En dépit des actions que nous avons menées, je sais que certains de nos compatriotes ressentent, encore, une pression sur leur pouvoir d’achat. C’est pourquoi nous avons pris des mesures concrètes pour soulager les ménages, notamment en matière de contrôle des prix des produits de grande consommation, de revalorisation des salaires et de soutien à nos compatriotes les plus vulnérables, à travers les filets sociaux notamment », a-t-il souligné.
C’est pourquoi il donne, de nouveau, le sourire aux fonctionnaires. Du tiers du salaire mensuel indiciaire, leur prime exceptionnelle passe aux deux tiers. Ils la percevront en janvier prochain. Quant à ceux qui ont déjà donné à la Côte d’Ivoire, il a un devoir de reconnaissance. Alors, leur prime passera aussi aux deux tiers, le mois prochain.
Le Président de la République demande au secteur privé d’avoir la même magnanimité envers leurs travailleurs. En le faisant, Alassane Ouattara montre deux choses. D’abord qu’il a la suite dans les idées et tient à sa parole. Car, il y a quelque temps, il avait dit que si la situation le permet, la situation de chaque Ivoirien sera améliorée.
Tout porte ainsi à croire que la prime montera à 100% du salaire mensuel indiciaire dès que les finances le permettront. La deuxième chose est que le geste du Président de la République illustre bien sa détermination à une redistribution des fruits de la croissance.
Le troisième message fort du 6 août a deux volets. En premier, Alassane Ouattara montre son attachement et sa sensibilité à la chose traditionnelle, culturelle. C’est lui qui a engagé le processus de retour du Djidji Ayokwè. Un chef qui valorise la tradition. N’est-ce pas lui qui a fait naître la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels ?
Il était tout heureux d’en parler. Donnant en exclusivité la période du retour de cet instrument puissant de communication et de mobilisation du peuple atchan sur sa terre ancestrale. Le tambour parleur sera au bord de la lagune Ebrié, avant la fin de cette année. Une bonne nouvelle.
Le second volet reste la gent féminine et la jeunesse. Si déjà 420 000 femmes entrepreneurs ont goûté à la joie du bienfait du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci), il reste que la nation demeure attentive à leur insertion de plus en plus ancrée dans le tissu économique.
Pour les jeunes de Côte d’Ivoire, la présence du Chef de l’Etat au palais présidentiel est synonyme d’un héritage consistant à leur léguer. C’est un don de soi pour un avenir plus gai, un avenir de paix et fécond à toute initiative de prospérité pour chaque habitant de la Côte d’Ivoire. Ainsi a retenti le Djidji Ayokwè, ce 6 août, à 20 heures.
Ce mardi était au moins, un mardi « clair » ou heureux, contrairement au mardi noir du 29 octobre 1929, à Wall Street, ou plus proche de nous, le mardi noir du premier août 2023, décès du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), Henri Konan Bédié.
C’est, en effet, ce mardi 29 juillet que le Président Alassane Ouattara a annoncé sa candidature pour le 25 octobre prochain. Suscitant une liesse de joie dans plusieurs villes de l’intérieur et quartiers d’Abidjan.
Le message à la Nation de la veille de la fête de l’indépendance était de ce fait le dernier virage d’espoir pour une partie de l’opposition ivoirienne. A savoir le Pdci-Rda et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (Ppa-Ci). Espérant une nouvelle en leur faveur, malgré l’inéligibilité légale qui frappe leurs dirigeants respectifs. Le Chef de l’État n’avait pas de pression. Il avait tué le match, depuis le 29 juillet, en ce qui concerne sa candidature. Mais, ce 6 août, le silence sur l’opposition était un message. Celui de la fermeté. L’opposition avait, en effet, fait beaucoup de bruit.
Une manifestation était même prévue le 2 août. Une marche de Treichville à la place de la République, au Plateau. Comme pour forcer la main au Chef de l’État. A cela s’ajoutent les différents messages de menaces voilées depuis quelque temps. En ne faisant pas cas de cette question de Laurent Gbagbo du Ppa-Ci et de Tidjane Thiam du Pdci, il répondait pour ceux qui savent lire entre les lignes qu’il n’est pas homme à qui on en impose. Surtout, dans une situation tranchée par la justice.
Il faut se rappeler bien qu’à la sortie d’un Conseil des ministres, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, avait déclaré, sous forme de conseil, que le Président de la République n’est pas influençable, qu’il faut éviter de le menacer.
Le mercredi dernier, chacun en a eu la preuve. Mieux, le Chef de l’État, chef suprême des armées, a rassuré sereinement que les consultations du 25 octobre se dérouleront dans la paix. Et que toutes les dispositions sont prises pour qu’il en soit ainsi. Le deuxième message fort du Président de la République est sa proximité avec le peuple.
Il a, en la matière, traduit toute sa préoccupation pour le quotidien des Ivoiriens. Se souciant du coût de la vie, du bien-être de la population.
« En dépit des actions que nous avons menées, je sais que certains de nos compatriotes ressentent, encore, une pression sur leur pouvoir d’achat. C’est pourquoi nous avons pris des mesures concrètes pour soulager les ménages, notamment en matière de contrôle des prix des produits de grande consommation, de revalorisation des salaires et de soutien à nos compatriotes les plus vulnérables, à travers les filets sociaux notamment », a-t-il souligné.
C’est pourquoi il donne, de nouveau, le sourire aux fonctionnaires. Du tiers du salaire mensuel indiciaire, leur prime exceptionnelle passe aux deux tiers. Ils la percevront en janvier prochain. Quant à ceux qui ont déjà donné à la Côte d’Ivoire, il a un devoir de reconnaissance. Alors, leur prime passera aussi aux deux tiers, le mois prochain.
Le Président de la République demande au secteur privé d’avoir la même magnanimité envers leurs travailleurs. En le faisant, Alassane Ouattara montre deux choses. D’abord qu’il a la suite dans les idées et tient à sa parole. Car, il y a quelque temps, il avait dit que si la situation le permet, la situation de chaque Ivoirien sera améliorée.
Tout porte ainsi à croire que la prime montera à 100% du salaire mensuel indiciaire dès que les finances le permettront. La deuxième chose est que le geste du Président de la République illustre bien sa détermination à une redistribution des fruits de la croissance.
Le troisième message fort du 6 août a deux volets. En premier, Alassane Ouattara montre son attachement et sa sensibilité à la chose traditionnelle, culturelle. C’est lui qui a engagé le processus de retour du Djidji Ayokwè. Un chef qui valorise la tradition. N’est-ce pas lui qui a fait naître la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels ?
Il était tout heureux d’en parler. Donnant en exclusivité la période du retour de cet instrument puissant de communication et de mobilisation du peuple atchan sur sa terre ancestrale. Le tambour parleur sera au bord de la lagune Ebrié, avant la fin de cette année. Une bonne nouvelle.
Le second volet reste la gent féminine et la jeunesse. Si déjà 420 000 femmes entrepreneurs ont goûté à la joie du bienfait du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci), il reste que la nation demeure attentive à leur insertion de plus en plus ancrée dans le tissu économique.
Pour les jeunes de Côte d’Ivoire, la présence du Chef de l’Etat au palais présidentiel est synonyme d’un héritage consistant à leur léguer. C’est un don de soi pour un avenir plus gai, un avenir de paix et fécond à toute initiative de prospérité pour chaque habitant de la Côte d’Ivoire. Ainsi a retenti le Djidji Ayokwè, ce 6 août, à 20 heures.