An 65 : La description des 9 porte-chars présentée par Georges Momboye
À travers ces compositions impressionnantes, il a réussi à faire voyager les spectateurs dans les différentes régions de la Côte d’Ivoire. Émerveilles, les spectateurs ont traversé la diversité culturelle, la profondeur historique et la richesse spirituelle des peuples ivoiriens.

Le Sud
Surmonté d’une pirogue de 12 mètres 50 de long et de 3,15 m de large et de 1,30 m de profondeur, incluant un château à hauteur de 7,80 mètres du sol, le premier porte-char a affiché, une tête de masque Atchan.
Un peuple lagunaire basé au sud de la Côte d’Ivoire. Cette présentation avait pour titre : « Terre des lagunes, de la mer et de la fertilité ».

L’Est
Intitulé, « Terre des Royaumes, de la parole sacrée, majesté incarnée », ce deuxième tableau a présenté deux tambours sacrés de 4,5 m de hauteur, diamètre 120 cm.
Comme dans un véritable palais, George Momboye a amené le public dans une cour royale bâtie sur 15 mètres de façade à 8 m de hauteur du sol, composée essentiellement de poids Akan. Non sans oublier, le trône mobile de 2m90 sur 82 cm posé sur une estrade de 2,44 mètres carrés comportant tous les attributs du pouvoir et de la noblesse.

Le Nord
Avec 7,5 m de hauteur ; et 5,5 m de largeur, la mythique et monumentale mosquée de Kong a été bel et bien représentée.
Le porte char qui transportait, cette identité à la fois culturelle et spirituel était coiffé par l’un des plus grands masques Sénoufo appelé le Wambêlê.
Cette présentation avait pour titre : « Terre d’harmonie et de savoirs ancestraux ».
L’Ouest
À cette étape, les spectateurs ont été transportés sur la « Terre des Forêts mythique, de rites et de puissance invisible ».
L’œuvre magnifique des mains de ce metteur en scène a présenté, les masques « Gla », la verdure, les cascades, les ponts de lianes, voiles de brume et masques envoûtants.
Des éléments qui respiraient le mystère ancien. Le Mont Tonkpi avec 1189 m d’altitude et la Dent de Man 881 m, n’ont pas manqué à l’appel. Ces atouts ivoiriens ont été représentés à échelle réduite (7 m et 3,7 m).
Le Centre 1
Sanctuaire de Paix, et symbole de secrets historiques, Yamoussoukro, la capitale politique a fièrement présenté la tête emblématique du bélier historique.
La Basilique Notre-Dame de la Paix, témoin d’un dialogue entre Dieu et les hommes a été dignement représenté.
Les caïmans, étaient présents comme des gardiens muets du pouvoir ancestral et des veilleurs à la frontière du réel et du mystique. Ce porte-char transportait également, l’image du Père fondateur de cette nation.
Ce qui transporta le publique dans une ambiance nostalgique, de beaux souvenir, de foi et d’assurance.
Le Centre 2
Intitulé « Fresque humaine, carrefour des peuples et des convergences culturelles » ce porte-char qui était une fresque festive avait une tête du mythique masque Goli.
Momboye a amené le public à réaliser que ce centre n’est pas un lieu, mais un lien. Car tous parlent le même langage. Celui de l’unité.
La jeunesse
Présentant des buildings de 7,8 m de hauteur du sol, ce 7e porte-char a été consacré à la jeunesse. Il y avait l’explosion de couleurs néon, silhouettes en mouvement, 2 écrans de 2 m carré et 2 de 1 m carré.
Le public a vu des écrans en feu, des graffitis mouvants et un arobase lumineux de 2,4 m de diamètre, symbole de la fluidité de la communication numérique.
À travers cette fresque monumentale, le chorégraphe international a projeté tout le monde vers un avenir radieux.
La modernité
Le décor a montré, « Côte d’Ivoire visionnaire, connectée et ouverte sur le futur ». Composé de l’immeuble pyramide à 6,82 m de hauteur sur une base de 2,8m, un métro de 4,5 m de longueur, la Tour F à 8 mètres de hauteur du sol ; le Pont Alassane Ouattara à haubans (7,5 m hauteur) ; la Cathédrale, le Postel 2000 et d’autres infrastructures emblématiques...
Ce porte char a présenté, une Côte d’Ivoire réinventée, connectée, ambitieuse et fière.

Hymne National
Là, l’on a pu apprécier, une chorale de 50 personnes qui chantaient à l’unisson, l’Abidjanaise.
Ces hommes et femmes à voix étaient postés sur un escalier de 6 marches, longue chacune de 9 m et large de 60 cm.
Devant les choristes, tous les peuples, toutes les régions, tous les âges se sont retrouvés pour esquisser des pas de dance. Cette fresque finale a fusionné des âmes et symboles d’une natIon.