Journée internationale de la femme africaine : La FAED célèbre les femmes comme actrices du changement à Yopougon
« L’autonomisation passe aussi par la connaissance de ses droits, l’éducation et la capacité à prendre des décisions éclairées », a-t-elle expliqué, plaidant pour un modèle d’émancipation ancré dans la réalité sociale, culturelle et éducative des femmes africaines.
La journée a été marquée par un panel animé par trois femmes engagées, à savoir Odjohou, Marie Flore Bégou et Audrey Bamba. Leurs interventions ont mis en lumière les obstacles structurels à la pleine participation des femmes à la vie publique et économique. Elles ont partagé des solutions concrètes, allant de l’entrepreneuriat local à la prise de parole citoyenne, illustrées par des parcours de résilience et d’innovation sur le terrain.

Quant à Amenan Lorraine Boni, vice-présidente du Conseil communal des jeunes de Yopougon, chargée de l’inclusion sociale et du genre, elle a salué l’initiative portée par la Faed. « Ensemble, nous pouvons créer un impact durable dans nos communautés », a-t-elle indiqué, tout en réaffirmant l’engagement des jeunes à soutenir les actions en faveur des droits des femmes.
La cérémonie s’est achevée par la remise d’un prix honorifique à Maître Ade-Mensah Diakité, notaire et marraine de l’événement, pour son engagement en faveur de la promotion du leadership féminin en Côte d’Ivoire.
Heureuse, elle n’a pas manqué de rappeler que le 31 juillet n’est plus une simple date commémorative, mais plutôt un appel à la reconnaissance, à la mobilisation et à l’action, afin que les voix des femmes africaines soient entendues et que leur rôle dans le changement et le développement soit pleinement reconnu.
« Je suis fière de vous. Respect, mes chères sœurs de Yop City ! Permettez-moi de vous faire un attalaku, car vous le méritez. Merci de m’avoir honorée (...). Comme on peut le constater aujourd’hui dans nos marchés, dans nos quartiers, dans nos associations, la femme africaine fait vivre l’économie sans même s’en rendre compte, sans savoir ce que le mot “économie” signifie... », a-t-elle déclaré.
Fondée il y a près d’une décennie, la Faed milite activement pour l’autonomie des femmes, en particulier des jeunes, à travers des actions de sensibilisation, de formation et de plaidoyer. À travers cette rencontre, l’organisation confirme sa volonté de transformer les mentalités et de positionner la femme africaine non pas comme une victime du système, mais comme une véritable bâtisseuse du changement social.
Une correspondance particulière de F.E.