4e édition du Festival "Arras en fête": Le journaliste Faustin Ehouman honoré pour ses accomplissements professionnels

Faustin Ehouman (à gauche) recevant un diplôme d’honneur des mains du promoteur du festival, Claver Gballou. (Ph: Dr)
Faustin Ehouman (à gauche) recevant un diplôme d’honneur des mains du promoteur du festival, Claver Gballou. (Ph: Dr)
Faustin Ehouman (à gauche) recevant un diplôme d’honneur des mains du promoteur du festival, Claver Gballou. (Ph: Dr)

4e édition du Festival "Arras en fête": Le journaliste Faustin Ehouman honoré pour ses accomplissements professionnels

Lauréat du Super Ebony 2024, Faustin Ehouman a été distingué le 2 août 2025, à Treichville, dans le sud d'Abidjan, lors de la 4ᵉ édition du Festival « Arras en fête », une initiative citoyenne qui promeut l'excellence scolaire, la solidarité et la cohésion.
La cité Arras 1 à Treichville, a célébré le 2 août 2025, son traditionnel festival dénommé « Arras en fête » qui en était à la 4e édition cette année. Fait marquant de cet événement : la distinction de Faustin Ehouman, un fils de la cité, pour saluer ses accomplissements de ces trois dernières années.

Sur l’immense scène installée sur le parking de la cité, le journaliste en service au quotidien d'État Fraternité Matin, s'est vu remettre un tableau d'honneur saluant « les mérites d'un enfant du quartier qui porte haut les couleurs du journalisme ivoirien », selon les organisateurs.

En effet, lauréat du Super Ebony 2024, Faustin Ehouman s'est illustré en remportant également l'Ebony presse écrite et le Prix sectoriel de la meilleure interview. L’année d’avant, il avait été également désigné Ebony presse écrite et Prix de la meilleure interview et de la meilleure enquête. En 2022, il s’était vu décerner le Prix sectoriel du meilleur journaliste en agro-économie.

A côté des prix Ebony, Faustin Ehouman a aussi glané bien d’autres lauriers dont celui du meilleur journaliste engagé dans la lutte antitabac en 2023 et le 2e prix du Challenge social Fondation Lonaci, cette année, pour son engagement social.

Visiblement ému, M. Ehouman a remercié le comité d'organisation et les habitants d’Arras 1. « C'est toujours avec beaucoup d'émotion qu'on reçoit ce genre de distinction. C'est un honneur, mais aussi un rappel à la responsabilité. Je m'engage à rester fidèle à l'excellence, à la rigueur et à toujours faire mieux pour mériter votre confiance », a-t-il remercié.

L’élu de la soirée a aussi reçu les félicitations du secrétaire général du bureau de la jeunesse, Franck Boye. (Ph: Dr)
L’élu de la soirée a aussi reçu les félicitations du secrétaire général du bureau de la jeunesse, Franck Boye. (Ph: Dr)



« Arras en fête » : excellence et vivre-ensemble

Lancé en 2022, le Festival « Arras en fête » qui se tient chaque année dans la période de la commémoration de l’indépendance, est une initiative de Claver Gballou, promoteur culturel et gérant de la structure C8 Vision, spécialisée dans la communication événementielle. L'événement se déroule en deux temps : une première journée consacrée à la célébration des élèves les plus brillants des cités Arras, suivie d'un concert populaire.

« L'idée est de promouvoir l'excellence, valoriser les jeunes qui se distinguent par leur travail, et encourager toute la communauté à revenir à des valeurs positives », a expliqué M. Gballou. Et d’ajouter : « Aujourd'hui, nous avons décoré les enfants en présence de leurs parents. Ce sont ces moments qui comptent pour moi. »

Cette année, les festivités ont été marquées par un concours de dictée, des remises de prix, un tournoi de football et un concert avec la participation du groupe Zouglou Révolution.

Les cités Arras, un héritage à préserver

Bâties au début des années 1970, la cité Arras 1 et les trois autres qui ont suivi (Arras 2, Arras 3 et Arras 4) sont une des retombées des grandes politiques de logement mises en place pendant la période de forte croissance économique connue sous le nom de « miracle ivoirien ».

Ces programmes, portés par des sociétés publiques comme la Sicogi et la Sogefiha, visaient à loger la nouvelle classe moyenne ivoirienne, dans un contexte d'industrialisation rapide.

Aujourd'hui, à travers ce festival, les habitants d'Arras 1 tentent de raviver cet esprit de progrès et de responsabilité collective. « Ce n'est pas qu'un concert. C'est d'abord une célébration de l'effort, de l'éducation et de la discipline », a insisté Claver Gballou. Et d’ajouter : « Mon ambition, c'est d'associer un jour d'autres cités et pourquoi pas le ministère de la Culture et de la Francophonie, pour que ce modèle se diffuse. »

Bien plus qu’un simple hommage égoïste, la distinction accordée à Faustin Ehouman, selon Claver Gballou, est un message à l’endroit des plus jeunes. « Nous avons voulu saluer un parcours d'exception, puisqu’il faut se célébrer vivant, mais surtout rappeler à la jeunesse que le travail bien fait reste un chemin vers la reconnaissance. »

MARINA ZEGBEHI (Stagiaire)