Sécurité maritime: Le Japon et l’Onudc renforcent les capacités logistiques de l’ISMI

Les participants au stage, issus de divers États du golfe de Guinée, aux côtés des représentants de l’ONUDC, du Japon et de l’ISMI. (Photo DR)
Les participants au stage, issus de divers États du golfe de Guinée, aux côtés des représentants de l’ONUDC, du Japon et de l’ISMI. (Photo DR)
Les participants au stage, issus de divers États du golfe de Guinée, aux côtés des représentants de l’ONUDC, du Japon et de l’ISMI. (Photo DR)

Sécurité maritime: Le Japon et l’Onudc renforcent les capacités logistiques de l’ISMI

Le 04/08/25 à 19:03
modifié 04/08/25 à 19:08
Yopougon, 1ᵉʳ août 2025 — L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en partenariat avec l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI), a clôturé vendredi un stage de formation organisé du 28 juillet au 1ᵉʳ août sur « les enjeux de la sécurité, de la surveillance et de la gouvernance de l’espace maritime ». Une vingtaine d’experts et de professionnels issus de plusieurs États du golfe de Guinée y ont pris part.

À l’issue de la session, l’ONUDC a remis à l’ISMI un important lot de matériel — équipements informatiques, logiciels spécialisés et supports pédagogiques — acquis dans le cadre du projet Renforcer l’application du droit maritime et l’État de droit en mer afin de maintenir un espace maritime libre et ouvert dans le golfe de Guinée, financé par le gouvernement japonais. Ce don vise à faire de l’ISMI un centre d’excellence régional en matière de formation à la connaissance du domaine maritime (MDA).

Lors de la cérémonie, l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Ikkatai Katsuya, a souligné que ce partenariat contribue directement à l’amélioration durable de la sécurité maritime dans la région. Le coordonnateur régional de l’ONUDC, Abbas Daher Djama, a salué « l’engagement constant de l’ISMI » et exprimé sa gratitude envers le Japon pour son appui financier.

Même satisfaction du côté du secrétaire permanent du Comité interministériel de l’Action de l’État en mer (SEPCIM-AEM), Abroulaye Fofana, qui a rappelé que ce projet marque une étape importante dans la volonté commune de la Côte d’Ivoire et du Japon de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des institutions ivoiriennes et régionales.

Pendant cinq jours, les participants ont alterné cours magistraux et exercices pratiques, développant leurs compétences en matière de collecte, d’analyse et de partage d’informations maritimes — autant d’outils essentiels pour lutter contre la piraterie, la pêche illicite et les trafics en mer.



Le 04/08/25 à 19:03
modifié 04/08/25 à 19:08