Les participants de l’atelier de revue semestrielle du Programme national de nutrition planchent sur les performances de la supplémentation en vitamine A, à Korhogo.
Les participants de l’atelier de revue semestrielle du Programme national de nutrition planchent sur les performances de la supplémentation en vitamine A, à Korhogo.
Vitamine A et nutrition infantile : Le Nord fait le bilan pour mieux avancer
Après six mois de mise en œuvre des activités de supplémentation en vitamine A et de déparasitage, le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, via la Direction de coordination du Programme national de nutrition (PNN), a organisé un atelier de revue semestrielle pour évaluer les performances, identifier les difficultés rencontrées et tracer de nouvelles perspectives.
Tenue du 24 au 25 juillet 2025 à Korhogo, cette rencontre a bénéficié de l’appui technique et financier de Helen Keller International (HKI). Elle a réuni des directeurs régionaux et sectoriels, des pharmaciens, des représentants des ministères partenaires (Famille, Femme et Enfant, Éducation nationale, Emploi et Protection sociale), ainsi que des acteurs du Programme élargi de vaccination (PEV), des programmes communautaires et des partenaires techniques et financiers (OMS, UNICEF, HKI).
Les districts sanitaires du Poro (Dikodougou, Korhogo 1 et 2, M’bengué, Sinématiali) et du Tchologo (Ferkessédougou, Kong, Ouangolodougou) ont présenté leurs bilans. Ces restitutions ont donné lieu à des échanges francs, suivis de recommandations. Il s’est agi d’assurer un approvisionnement régulier en intrants, de renforcer l’appui matériel et financier aux districts, de valider systématiquement les données cliniques et logistiques, d’améliorer la tenue des outils de gestion et de soutenir la mise en œuvre des activités de supplémentation en vitamine A.
Pour le Dr Kouamé Désiré, directeur adjoint du PNN et enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la supplémentation reste cruciale :
« La vitamine A est un micronutriment majeur. Elle sauve la vue, renforce l’immunité des enfants et favorise leur croissance. Or, dans le nord de la Côte d’Ivoire, son apport demeure insuffisant. »
Représentant le préfet de région, le secrétaire général de la préfecture du Poro, Digbeu Dahié Romain, a salué l’initiative et remercié l’ensemble des acteurs impliqués, soulignant que « la nutrition est au cœur des priorités du président de la République Alassane Ouattara et de son gouvernement conduit par le Premier ministre Robert Beugré Mambé ».
La rencontre intervient dans un contexte où la carence en micronutriments reste un problème de santé publique en Côte d’Ivoire. Selon l’Enquête démographique et de santé (EDS 2021), 68 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’anémie – une réalité qui justifie pleinement l’urgence et l’importance de ces initiatives.
Une correpondance particulière de Tommy
Les districts sanitaires du Poro (Dikodougou, Korhogo 1 et 2, M’bengué, Sinématiali) et du Tchologo (Ferkessédougou, Kong, Ouangolodougou) ont présenté leurs bilans. Ces restitutions ont donné lieu à des échanges francs, suivis de recommandations. Il s’est agi d’assurer un approvisionnement régulier en intrants, de renforcer l’appui matériel et financier aux districts, de valider systématiquement les données cliniques et logistiques, d’améliorer la tenue des outils de gestion et de soutenir la mise en œuvre des activités de supplémentation en vitamine A.
Pour le Dr Kouamé Désiré, directeur adjoint du PNN et enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la supplémentation reste cruciale :
« La vitamine A est un micronutriment majeur. Elle sauve la vue, renforce l’immunité des enfants et favorise leur croissance. Or, dans le nord de la Côte d’Ivoire, son apport demeure insuffisant. »
Représentant le préfet de région, le secrétaire général de la préfecture du Poro, Digbeu Dahié Romain, a salué l’initiative et remercié l’ensemble des acteurs impliqués, soulignant que « la nutrition est au cœur des priorités du président de la République Alassane Ouattara et de son gouvernement conduit par le Premier ministre Robert Beugré Mambé ».
La rencontre intervient dans un contexte où la carence en micronutriments reste un problème de santé publique en Côte d’Ivoire. Selon l’Enquête démographique et de santé (EDS 2021), 68 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’anémie – une réalité qui justifie pleinement l’urgence et l’importance de ces initiatives.
Une correpondance particulière de Tommy