Tchad: une épidémie de choléra sévit dans le camp de Dougui, à l'est du pays

 À quelques centaines de kilomètres de la frontière soudanaise, une épidémie de choléra sévit dans le camp de réfugiés de Dougui, dans la province du Ouaddaï, à l’est du Tchad. © alexandre Neracoulis / Studio graphique FMM
À quelques centaines de kilomètres de la frontière soudanaise, une épidémie de choléra sévit dans le camp de réfugiés de Dougui, dans la province du Ouaddaï, à l’est du Tchad. © alexandre Neracoulis / Studio graphique FMM
À quelques centaines de kilomètres de la frontière soudanaise, une épidémie de choléra sévit dans le camp de réfugiés de Dougui, dans la province du Ouaddaï, à l’est du Tchad. © alexandre Neracoulis / Studio graphique FMM

Tchad: une épidémie de choléra sévit dans le camp de Dougui, à l'est du pays

Par (RFI)
Le 30/07/25 à 14:02
modifié 30/07/25 à 14:08
Avec le choléra qui sévit au Soudan et le grand nombre de Soudanais qui traversent la frontière tous les jours pour se réfugier dans l’est du Tchad, les équipes tchadiennes de réponse sanitaire d’urgence se tenaient prêtes.

Dès le premier cas enregistré le 13 juillet dans le camp de Dougui, autorités et organismes internationaux se sont mobilisés. En quelques jours, des kits choléra permettant de traiter 3 000 personnes ont été distribués par l’Unicef. Une unité d’isolation, constituée de trois tentes et de 30 lits dédiés à l’accueil des malades, a été mise en place à côté du centre de santé et des habitations, afin d’éviter la propagation.

Mais selon l’International Medical Corps (IMC), les lits sont désormais tous occupés, et la construction d’une plus grande unité, capable d’abriter 60 à 80 lits, a d’ores et déjà débuté.

Campagne de sensibilisation

À cela s’ajoute la sensibilisation et la prévention menée par le ministère de la Santé en collaboration, notamment, avec l’Unicef. Se laver les mains avec du savon, consommer de l’eau potable ou encore maintenir des latrines propres, autant de gestes et de mesures de prévention – renforcer les pratiques d’hygiène parmi les réfugiés – sont expliqués à travers « le porte-à-porte, la mobilisation de 600 relais communautaires et plus de 10 000 affiches et dépliants en français et en arabe », a indiqué l'Unicef. Une situation qui se détériore dans un contexte de baisse généralisée des financements, selon le docteur Blanche Anya, représentante de l’OMS au Tchad. Lire la suite...

Par (RFI)
Le 30/07/25 à 14:02
modifié 30/07/25 à 14:08