
Clément Aimé Honorat Pegalo Tuho, fondateur de la famille « Les Voix de l’Amour », repose désormais au cimetière de Williamsville. (Ph: Dr)
Clément Aimé Honorat Pegalo Tuho, fondateur de la famille « Les Voix de l’Amour », repose désormais au cimetière de Williamsville. (Ph: Dr)
Religion : Clément Tuho, fondateur de la famille « Les Voix de l’Amour » repose au cimetière de Williamsville
Clément Aimé Honorat Pegalo Tuho, fondateur de la famille « Les Voix de l’Amour » et du ministère Louange du Renouveau charismatique catholique, repose depuis le 26 juillet 2025, au cimetière de Williamsville. Un enterrement dans la louange, à l’image de la vie qu’il a vécue.
Le Père Marc-André Manu Tion, secrétaire général adjoint de Son Éminence Ignace Cardinal Bessi Dogbo, archevêque d’Abidjan, a exprimé au défunt la reconnaissance du diocèse pour sa vie consacrée à Dieu et à l’évangélisation. Cela s'est déroulé lors de la messe de requiem qui a eu lieu à la Paroisse Sainte-Famille de la Riviera II.
« Clément Tuho était un laïc, un homme de foi, un homme discret qui ne faisait pas beaucoup de bruit, mais qui agissait. La preuve est là », a déclaré le représentant du Cardinal, en présentant à la famille biologique et spirituelle du défunt les condoléances de Son Éminence. Avant d’ajouter : « Que le Seigneur soit magnifié par notre manière de vivre. »
Pour le Père Norbert Eric Abékan, qui a officié la messe de requiem, « c’est à la mort du margouillat qu’on connaît sa vraie taille ». Celui qui se fait appeler « l’âne du Christ » a prononcé ces mots en voyant la foule de fidèles, Ivoiriens ou non, venus prendre part à la levée du corps. Le nombre de prêtres présents ce jour-là était également impressionnant, avec plus d’une quarantaine d’entre eux. Ce qui a fait dire à l’Abbé Abékan que c’était la première fois qu’un laïc rassemblait autant de prêtres. L’atmosphère était aussi remarquable, avec les chants de louange, les chants de résurrection de Jésus, et ceux célébrant la gloire de Dieu, etc.
Le décor de la messe était également spécial, avec une flamme allumée à côté du cercueil, afin d’éclairer le chemin vers l’espérance. Le chapelet du défunt était posé sur son cercueil, en signe d’amour pour lui et pour chaque personne présente lors de cette célébration eucharistique.
Décédé des suites d’un cancer, Clément Tuho savait qu’il allait partir et s’était confié à l’aumônier de son groupe, le Père Peter Aman Kobenan, durant ses derniers instants. « Je suis prêt pour ce voyage de gloire », avait-il déclaré. Il voulait voir toute sa famille autour de lui le jour de son départ, et tous les membres étaient présents ce jour-là.
Il leur a demandé de garder la foi. « C’est un nouveau départ, un nouveau voyage avec Jésus-Christ », a déclaré le prêtre, en rappelant que Clément avait célébré 40 ans de mariage avec son épouse Nanie. Il a surtout rendu hommage au défunt pour sa disponibilité à servir ceux qui le sollicitaient. Il a aussi précisé que Clément était un homme joyeux, un homme bon, qui demandait à ses proches d’être des « vases d’amour ». « Il était un réseau de paix et de connaissance. Il a construit des ponts d’amour et de miséricorde, il était un pont pour ceux qui étaient coupés de Dieu. »
Aujourd’hui qu’il n’est plus, sa fille, Tuho Gnienwo Anuarite, chef de département marketing et communication dans une entreprise de la place, a décidé, comme son père, de suivre le chemin de la mission. « L’Église catholique a perdu un homme qui est tombé, mais je vous assure qu’elle a gagné des gladiateurs. Si avant il y avait du feu lorsque je parlais de Dieu, aujourd’hui c’est un incendie, et je vis ma foi », a-t-elle déclaré, invitant les personnes présentes à la veillée, le mardi 22 juillet dernier, à dire « oui » au Seigneur Jésus. Car la mission que son père a commencée ne doit pas s’arrêter avec sa mort.
Son frère, Tuho Hemtcha Yann, avocat au barreau de Côte d’Ivoire, pense que leur père pourrait se croire coupable d’être parti trop tôt. Mais pour lui, il ne s'agit que d’un retour vers l’éternité. « Infatigable travailleur, éternel perfectionniste, repose paisiblement. Transformant, sur le chemin de ta légende, toute matière en richesse, la dernière transmutation a eu lieu en toi. Tu es maintenant le vent, l’arbre... un état d’esprit », a-t-il lancé au cimetière.
Didier ASSOUMOU
« Clément Tuho était un laïc, un homme de foi, un homme discret qui ne faisait pas beaucoup de bruit, mais qui agissait. La preuve est là », a déclaré le représentant du Cardinal, en présentant à la famille biologique et spirituelle du défunt les condoléances de Son Éminence. Avant d’ajouter : « Que le Seigneur soit magnifié par notre manière de vivre. »
Pour le Père Norbert Eric Abékan, qui a officié la messe de requiem, « c’est à la mort du margouillat qu’on connaît sa vraie taille ». Celui qui se fait appeler « l’âne du Christ » a prononcé ces mots en voyant la foule de fidèles, Ivoiriens ou non, venus prendre part à la levée du corps. Le nombre de prêtres présents ce jour-là était également impressionnant, avec plus d’une quarantaine d’entre eux. Ce qui a fait dire à l’Abbé Abékan que c’était la première fois qu’un laïc rassemblait autant de prêtres. L’atmosphère était aussi remarquable, avec les chants de louange, les chants de résurrection de Jésus, et ceux célébrant la gloire de Dieu, etc.
Le décor de la messe était également spécial, avec une flamme allumée à côté du cercueil, afin d’éclairer le chemin vers l’espérance. Le chapelet du défunt était posé sur son cercueil, en signe d’amour pour lui et pour chaque personne présente lors de cette célébration eucharistique.
Décédé des suites d’un cancer, Clément Tuho savait qu’il allait partir et s’était confié à l’aumônier de son groupe, le Père Peter Aman Kobenan, durant ses derniers instants. « Je suis prêt pour ce voyage de gloire », avait-il déclaré. Il voulait voir toute sa famille autour de lui le jour de son départ, et tous les membres étaient présents ce jour-là.
Il leur a demandé de garder la foi. « C’est un nouveau départ, un nouveau voyage avec Jésus-Christ », a déclaré le prêtre, en rappelant que Clément avait célébré 40 ans de mariage avec son épouse Nanie. Il a surtout rendu hommage au défunt pour sa disponibilité à servir ceux qui le sollicitaient. Il a aussi précisé que Clément était un homme joyeux, un homme bon, qui demandait à ses proches d’être des « vases d’amour ». « Il était un réseau de paix et de connaissance. Il a construit des ponts d’amour et de miséricorde, il était un pont pour ceux qui étaient coupés de Dieu. »
Aujourd’hui qu’il n’est plus, sa fille, Tuho Gnienwo Anuarite, chef de département marketing et communication dans une entreprise de la place, a décidé, comme son père, de suivre le chemin de la mission. « L’Église catholique a perdu un homme qui est tombé, mais je vous assure qu’elle a gagné des gladiateurs. Si avant il y avait du feu lorsque je parlais de Dieu, aujourd’hui c’est un incendie, et je vis ma foi », a-t-elle déclaré, invitant les personnes présentes à la veillée, le mardi 22 juillet dernier, à dire « oui » au Seigneur Jésus. Car la mission que son père a commencée ne doit pas s’arrêter avec sa mort.
Son frère, Tuho Hemtcha Yann, avocat au barreau de Côte d’Ivoire, pense que leur père pourrait se croire coupable d’être parti trop tôt. Mais pour lui, il ne s'agit que d’un retour vers l’éternité. « Infatigable travailleur, éternel perfectionniste, repose paisiblement. Transformant, sur le chemin de ta légende, toute matière en richesse, la dernière transmutation a eu lieu en toi. Tu es maintenant le vent, l’arbre... un état d’esprit », a-t-il lancé au cimetière.
Didier ASSOUMOU