La ville de Touba, a accueilli du 25 au 29 juillet 2025, une formation sur la fraude documentaire et la règlementation transfrontalière à l’attention des officiers et agents du commissariat mixte des postes frontières de Dioronzo Somotou, de Gbeleban, de Massala- Barala et de Ohidougou. Cette activité intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du projet ‘’ Gestion des frontières en Côte d’Ivoire ‘’, conduit par le Centre international pour le développement des politiques migratoires (Icmpd), en partenariat avec la Côte d’Ivoire et avec le soutien financier de la Confédération suisse.

Cette session de renforcement de capacités s’est faite à travers plusieurs modules dont l’examen approfondi des documents de voyage et d’identité. Les agents ont également été formés à la reconnaissance faciale, aux conditions d’entrée et de sortie du territoire, à la gestion administrative et sécuritaire d’un poste de police frontière et à l’usage réglementaire de l’arme de service.

Des exercices pratiques, des mises en situation réelles et la distribution de fiches réflexe ont également meublé cet atelier avec pour but de renforcer les acquis et optimiser les réflexes professionnels. Le Commandant Claude N’da, a conduit l’équipe des experts formateurs.

Au terme des travaux, Fofana Cheick, a salué l’organisation de la session au nom de Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. « Une gestion efficace des frontières est une priorité absolue pour notre pays. À l’heure où les menaces transfrontalières se complexifient, il devient indispensable de doter nos agents d’outils modernes, de connaissances actualisées et d’une posture professionnelle exemplaire. Cette formation est une réponse concrète à ces défis », a-t-il indiqué. Invitant les participants à s’approprier les enseignements reçus. Car soutient-t-il, « vous êtes la première ligne dans la sécurité de notre territoire ».

Embouchant la même trompette, le Commissaire Okou Wahi Pacôme du commissariat de police mixte de Touba, représentant le préfet de police d'Odienné, renchérit : « Le ministre de l'intérieur et de la sécurité accorde une importance capitale à la sécurisation des frontières ». D'où son appel à s'approprier le contenu riche de la formation et à en faire bon usage.

Pour sa part, Natalija Spunjini, cheffe du projet Icmpd, a rappelé que ce programme, démarré en 2022, avait déjà permis l’équipement et la formation de douze postes de police frontières construits lors de la première phase. « Nous avons constaté des résultats encourageants, notamment des cas de fraudes documentaires détectés directement grâce aux formations dispensées. Cela nous a motivés à poursuivre, mais aussi à corriger certaines faiblesses constatées », a-elle expliqué. Elle a insisté sur le fait que cette deuxième phase vient consolider les acquis tout en approfondissant les compétences clés des forces de l’ordre.