Le président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam
Le masque est tombé
« Diriger un pays, en tout cas c’est le sang-froid » chantait le reggaeman Béta Saïmon. Le moins que l’on puisse dire est que le premier de la classe qui prétendait au trône ivoirien a manqué de sang-froid lors de l’interview qu’il a accordée à Alain Foka. Cette entrevue dont je suis certain qu’elle devait servir à redorer son image a au contraire montré son vrai visage qui a de quoi inquiéter jusque dans ses propres rangs. Oui, entre les injures proférées par Thiam et ses crises de colère au cours de cette, elles sont nombreuses, les personnes encore lucides au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), à se demander ce qui leur a fait croire que Tidjane Thiam pouvait les conduire au pouvoir suprême de la Côte d’Ivoire. On savait l’homme imbu de lui-même, à toujours clamer qu’il a toujours été le premier partout, mais dans cette interview, c’est un véritable festival qu’il nous a offert. Florilège :
Emmanuel Macron : « c’est moi qui lui rendais des services. J’ai été CEO avant qu’il n’occupe ses fonctions. J’étais CEO en 2009, à 46 ans, de l’une des plus grandes sociétés de Grande Bretagne. J’ai été président élu de l’association des assureurs britanniques. C’est la troisième industrie de Grande Bretagne. »
Alassane Ouattara : « un homme qui ne tient pas sa parole. Il m’avait dit en tête à tête qu’il ne serait pas candidat. Il n’était que fonctionnaire international au FMI payé à 400 000 dollars par an pendant que moi je touchais 10 millions par an. Et j’ai occupé le poste de patron de Fortune 500 qui regroupe les 500 premières sociétés du monde en chiffre d’affaires pendant 11 ans. Vous vivez sur quelle planète vous ? Moi je gérais des boîtes qui avaient 1300 milliards de dollars de bilan et en Indonésie j’avais 200 mille employés. Un fonctionnaire du FMI, il vient de temps en temps regarder les grands équilibres macro-économiques. Moi je fais de la création d’emploi, je sais comment on investit, je suis un manager moi. Un sondage montre que je suis plus populaire que lui. »
Laurent Gbagbo : « je l’ai aidé à faire partir le général Robert Guéï. Il m’avait proposé d’être son premier ministre. »
Arthur Banga : « un imbécile. »
Yacouba Doumbia : « un idiot. »
Sa servante : « une ordure, dégoûtante. »
Jean Louis Billon : « Eh Dieu ! C’est un homme qui ne se comporte pas de façon adulte et responsable. Je ne le connais pas. Je l’ai rencontré une seule fois en tête à tête. C’est un héritier qui n’a rien réalisé en Côte d’Ivoire. Qu’est-ce qu’il a fait en Côte d’Ivoire ? »
La Suisse : « un pays raciste. »
La France : « un pays raciste. »
La constitution ivoirienne : « je ne la connais pas. »
L’article 48 de la loi ivoirienne : « je ne le connais pas. D’ailleurs il est obsolète. »
Bref, Tidjane Thiam est le meilleur en tout. Il n’a pas été que premier de la classe en Côte d’ivoire et en France. Il l’a été aussi au BEPC au Maroc. Il a tout réalisé en Côte d’Ivoire : Azito, le troisième pont, des écoles, des centres de vote, etc. Mais tout le monde le déteste. On veut le tuer, l’arrêter, le mettre en prison. On ne lui a pas permis d’atterrir à Yamoussoukro avec son jet privé, les Suisses l’accusent, parce qu’il est Noir, d’avoir coulé leur banque. Donc il ne peut pas gagner un procès en Suisse. Et des Noirs, des « Oncle Tom », soutiennent les racistes suisses qui lui en veulent. Même des Ivoiriens. Oui, il est l’homme le plus intelligent de la terre, il voulait juste mettre « président de la Côte d’Ivoire » sur son CV, mais tous les idiots que sont les ivoiriens ne le veulent pas. Et ça, il ne peut l’admettre. Je crois que c’est ce qu’on appelle en psychiatrie le délire de persécution.
Je crois, après avoir écouté cette interview, que M. Tidjane Thiam, l’éternel premier de la classe, est plus à plaindre qu’à craindre.
Venance Konan
Alassane Ouattara : « un homme qui ne tient pas sa parole. Il m’avait dit en tête à tête qu’il ne serait pas candidat. Il n’était que fonctionnaire international au FMI payé à 400 000 dollars par an pendant que moi je touchais 10 millions par an. Et j’ai occupé le poste de patron de Fortune 500 qui regroupe les 500 premières sociétés du monde en chiffre d’affaires pendant 11 ans. Vous vivez sur quelle planète vous ? Moi je gérais des boîtes qui avaient 1300 milliards de dollars de bilan et en Indonésie j’avais 200 mille employés. Un fonctionnaire du FMI, il vient de temps en temps regarder les grands équilibres macro-économiques. Moi je fais de la création d’emploi, je sais comment on investit, je suis un manager moi. Un sondage montre que je suis plus populaire que lui. »
Laurent Gbagbo : « je l’ai aidé à faire partir le général Robert Guéï. Il m’avait proposé d’être son premier ministre. »
Arthur Banga : « un imbécile. »
Yacouba Doumbia : « un idiot. »
Sa servante : « une ordure, dégoûtante. »
Jean Louis Billon : « Eh Dieu ! C’est un homme qui ne se comporte pas de façon adulte et responsable. Je ne le connais pas. Je l’ai rencontré une seule fois en tête à tête. C’est un héritier qui n’a rien réalisé en Côte d’Ivoire. Qu’est-ce qu’il a fait en Côte d’Ivoire ? »
La Suisse : « un pays raciste. »
La France : « un pays raciste. »
La constitution ivoirienne : « je ne la connais pas. »
L’article 48 de la loi ivoirienne : « je ne le connais pas. D’ailleurs il est obsolète. »
Bref, Tidjane Thiam est le meilleur en tout. Il n’a pas été que premier de la classe en Côte d’ivoire et en France. Il l’a été aussi au BEPC au Maroc. Il a tout réalisé en Côte d’Ivoire : Azito, le troisième pont, des écoles, des centres de vote, etc. Mais tout le monde le déteste. On veut le tuer, l’arrêter, le mettre en prison. On ne lui a pas permis d’atterrir à Yamoussoukro avec son jet privé, les Suisses l’accusent, parce qu’il est Noir, d’avoir coulé leur banque. Donc il ne peut pas gagner un procès en Suisse. Et des Noirs, des « Oncle Tom », soutiennent les racistes suisses qui lui en veulent. Même des Ivoiriens. Oui, il est l’homme le plus intelligent de la terre, il voulait juste mettre « président de la Côte d’Ivoire » sur son CV, mais tous les idiots que sont les ivoiriens ne le veulent pas. Et ça, il ne peut l’admettre. Je crois que c’est ce qu’on appelle en psychiatrie le délire de persécution.
Je crois, après avoir écouté cette interview, que M. Tidjane Thiam, l’éternel premier de la classe, est plus à plaindre qu’à craindre.
Venance Konan