
Le président kényan William Ruto, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed au deuxième sommet de l'ONU sur les systèmes alimentaires, le lundi 28 juillet, à Addis-Abeba. © Tiksa Negeri / Reuters
Le président kényan William Ruto, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed au deuxième sommet de l'ONU sur les systèmes alimentaires, le lundi 28 juillet, à Addis-Abeba. © Tiksa Negeri / Reuters
Le deuxième sommet de l'ONU sur les systèmes alimentaires s'est ouvert à Addis-Abeba
Quatre ans après sa première édition à Rome, le deuxième sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires se déroule du 27 au 29 juillet à Addis-Abeba. Co-organisé par l'Éthiopie et l'Italie, il est notamment l'occasion, pour les délégations et les différentes agences de l'ONU qui y participent, de faire le point sur l’état de la sécurité alimentaire aux quatre coins de la planète.
Premier constat : si, en juillet 2021, le sommet de Rome se fixait l'objectif ambitieux d'éradiquer la faim dans le monde avant 2030, force est de constater qu'on en est encore loin quatre ans plus tard : en 2024 en effet, le chiffre record de 295 millions de personnes touchées par l’insécurité alimentaire et la malnutrition infantile aiguës a été atteint. « Est-ce qu’on en fait assez ? La réponse est "non" [...]. Les systèmes alimentaires sont toujours sous pression, il y a un besoin urgent de transformation, et les investissements réalisés en faveur de l’alimentation sont toujours en deçà des attentes », a ainsi déclaré à la tribune Amina Jane Mohammed, la vice-secrétaire générale des Nations unies.