Quel est votre sentiment après cette victoire ?

C’est d’abord la victoire des filles, du staff et du peuple ivoirien. L’objectif initial était d’atteindre les quarts, c’est fait. Je salue la combativité des joueuses et le soutien d’un public qui est monté en puissance. Ce soir, on a vraiment senti le rôle du "sixième homme" depuis les tribunes, avec l'Abidjannaise chantée par ces milliers d'Ivoiriens. C'était magnifique.

Maintenant que l’équipe est en quarts, les objectifs évoluent-ils ?

Depuis le départ, nous visons le podium. C’est une compétition relevée, mais les cartes sont redistribuées. L’accès au dernier carré signifie une qualification pour la Coupe du monde. Les filles savent donc ce qu’il reste à faire.

Quel premier bilan tirez-vous de l’organisation ?

Positif, même s’il reste des ajustements à faire. Chaque soir, à 23h30, nous faisons un point complet et une réunion-bilan chaque matin. Le Palais se remplit, les ventes de tickets s’accélèrent, et la billetterie dématérialisée commence à être adoptée. Pour les quarts, nous prévoyons plus de points physiques pour éviter des frustrations chez le public.

Un mot sur l’engouement populaire ?

Peut-être que certains compatriotes doutaient au début. Cela, parce qu’ils ne connaissaient pas encore cette équipe. Aujourd’hui, ils découvrent des filles résilientes, talentueuses, et l’AfroBasket prend une dimension nationale. C’est tout ce que nous souhaitions.

JAURÈS DROHGBA (STAGIAIRE)