Fact-checking
Lutte contre la désinformation: Une IA pour accompagner les cellules fact-checking
Africa Check, organisation pionnière de la vérification des faits et de l’intégrité de l’information en Afrique, et LaReponse.tech, association française à l’origine de Vera (askvera.org), une intelligence artificielle dédiée à la vérification des faits, ont annoncé ce mardi 22 juillet, la signature d’un accord pour renforcer l’accessibilité des contenus de fact-checking en Afrique.
Vera est une IA conversationnelle qui permet de vérifier une information en quelques secondes, via un simple message sur WhatsApp ou un appel téléphonique. Basée sur plus de 400 sources fiables dans 80 pays (certifiées EFCSN, IFCN et/ou labellisées JTI), Vera est entièrement gratuite, les coûts étant pris en charge par l’association LaReponse.tech.
Après un premier succès en France - avec 200 000 questions posées en quelques mois - ce partenariat vise à expérimenter et déployer Vera sur le continent africain. Le bureau francophone d’Africa Check contribuera à garantir l’intégration de sources fiables, grâce à son expertise éditoriale et son ancrage en Afrique francophone. De son côté, Vera permettra de faire remonter les questions anonymisées des utilisateurs, créant un cercle vertueux entre les besoins du public et la production de contenus vérifiés.
« L’enjeu n’est pas seulement de produire de l’information vérifiée, mais de la rendre intelligible et accessible. Intégrer une solution comme Vera dans notre stratégie, c’est faire le pari d’un fact-checking plus inclusif, où chaque citoyen peut accéder rapidement à des données fiables et lever le doute sur ce qui lui semble douteux. L’intelligence artificielle n’est pas une finalité, mais un levier pour renforcer le lien entre le journalisme et les publics », a déclaré Valdez Onanina, rédacteur en chef du bureau francophone d’Africa Check.
Cette initiative repose sur une vision partagée de l’inclusivité numérique. Vera est un simple numéro de téléphone qu’on ajoute à ses contacts, puis il suffit ensuite de lui envoyer un message (écrit ou vocal) sur WhatsApp pour vérifier une information en quelques secondes. Cela permet d’atteindre un public diversifié, y compris dans des contextes de faible connectivité. En s’adaptant aux usages et aux réalités technologiques du terrain, la plateforme facilite l’accès à l’information fiable pour un large éventail de citoyens, contribuant ainsi à une riposte plus équitable et réactive face à la désinformation.
« Notre mission avec Vera est de démocratiser le fact-checking pour qu’il devienne un réflexe quotidien. Son accessibilité, sa simplicité et sa gratuité sur WhatsApp en font un levier puissant en Afrique, surtout en période électorale, où la désinformation circule à grande vitesse. », explique Florian Gauthier, cofondateur de LaReponse.tech (askvera.org).
En intégrant un outil comme Vera dans l’écosystème africain du fact-checking, ce partenariat illustre comment l’intelligence artificielle peut devenir un allié du journalisme. L’objectif n’est pas de remplacer l’expertise humaine, mais de la renforcer, en rendant l’accès à l’information vérifiée plus rapide, plus fluide et plus proche des réalités du terrain.
Didier ASSOUMOU et africacheck
Après un premier succès en France - avec 200 000 questions posées en quelques mois - ce partenariat vise à expérimenter et déployer Vera sur le continent africain. Le bureau francophone d’Africa Check contribuera à garantir l’intégration de sources fiables, grâce à son expertise éditoriale et son ancrage en Afrique francophone. De son côté, Vera permettra de faire remonter les questions anonymisées des utilisateurs, créant un cercle vertueux entre les besoins du public et la production de contenus vérifiés.
« L’enjeu n’est pas seulement de produire de l’information vérifiée, mais de la rendre intelligible et accessible. Intégrer une solution comme Vera dans notre stratégie, c’est faire le pari d’un fact-checking plus inclusif, où chaque citoyen peut accéder rapidement à des données fiables et lever le doute sur ce qui lui semble douteux. L’intelligence artificielle n’est pas une finalité, mais un levier pour renforcer le lien entre le journalisme et les publics », a déclaré Valdez Onanina, rédacteur en chef du bureau francophone d’Africa Check.
Cette initiative repose sur une vision partagée de l’inclusivité numérique. Vera est un simple numéro de téléphone qu’on ajoute à ses contacts, puis il suffit ensuite de lui envoyer un message (écrit ou vocal) sur WhatsApp pour vérifier une information en quelques secondes. Cela permet d’atteindre un public diversifié, y compris dans des contextes de faible connectivité. En s’adaptant aux usages et aux réalités technologiques du terrain, la plateforme facilite l’accès à l’information fiable pour un large éventail de citoyens, contribuant ainsi à une riposte plus équitable et réactive face à la désinformation.
« Notre mission avec Vera est de démocratiser le fact-checking pour qu’il devienne un réflexe quotidien. Son accessibilité, sa simplicité et sa gratuité sur WhatsApp en font un levier puissant en Afrique, surtout en période électorale, où la désinformation circule à grande vitesse. », explique Florian Gauthier, cofondateur de LaReponse.tech (askvera.org).
En intégrant un outil comme Vera dans l’écosystème africain du fact-checking, ce partenariat illustre comment l’intelligence artificielle peut devenir un allié du journalisme. L’objectif n’est pas de remplacer l’expertise humaine, mais de la renforcer, en rendant l’accès à l’information vérifiée plus rapide, plus fluide et plus proche des réalités du terrain.
Didier ASSOUMOU et africacheck