Abuja : La CEDEAO pose les bases d’une gouvernance sanitaire renforcée avec le Conseil consultatif du CRSCM

Photo de famille des participants à l’atelier régional du CRSCM sur la gouvernance sanitaire, tenu du 23 au 25 juillet 2025 à Abuja.
Photo de famille des participants à l’atelier régional du CRSCM sur la gouvernance sanitaire, tenu du 23 au 25 juillet 2025 à Abuja.
Photo de famille des participants à l’atelier régional du CRSCM sur la gouvernance sanitaire, tenu du 23 au 25 juillet 2025 à Abuja.

Abuja : La CEDEAO pose les bases d’une gouvernance sanitaire renforcée avec le Conseil consultatif du CRSCM

Le 26/07/25 à 09:11
modifié 26/07/25 à 09:19
Du 23 au 25 juillet 2025, Abuja a été le centre d’un rendez-vous stratégique pour la santé publique en Afrique de l’Ouest. Un atelier régional d’envergure y a réuni les principaux acteurs de la sécurité sanitaire, avec un objectif clair : consolider la gouvernance du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM) de la CEDEAO et poser les bases du Conseil consultatif technique (CCT).

L’ouverture de cette rencontre a été marquée par la présence de personnalités de haut niveau, dont Dr Kamil Shoretire, représentant du ministre coordinateur de la Santé et du Bien-être social du Nigéria, Dr Mamadou Diarrassouba, directeur exécutif du CRSCM, Dr Kokou Alinon, directeur du Centre de coordination régional Ouest-africain d’Africa-CDC, Dr Étien Koua, représentant du Bureau régional des urgences de l’OMS pour l’Afrique, ainsi que Dr Onyinye Onwuka, de la Commission de la CEDEAO.

Prenant la parole, Dr Kamil Shoretire a rappelé l’engagement du gouvernement nigérian à soutenir le CRSCM. Il a insisté sur la nécessité d’une coopération régionale renforcée pour faire face aux menaces sanitaires comme MPOX, la fièvre de Lassa ou le choléra, et a souligné que le futur Conseil consultatif technique sera un levier essentiel pour définir des stratégies coordonnées et efficaces.

Pour sa part, Dr Mamadou Diarrassouba a exprimé sa gratitude envers les autorités et partenaires présents, soulignant que « le CCT représente une étape clé dans un contexte marqué par la fragilité des systèmes de santé, les crises humanitaires et les effets du changement climatique ». Il a rappelé les progrès déjà réalisés par le centre en matière de coordination régionale, de partage d’informations et de renforcement des capacités, tout en insistant sur la nécessité d’aller plus loin.

Dr Étien Koua, au nom de l’OMS, a salué l’engagement de la CEDEAO et a insisté sur l’importance stratégique du CCT, appelé à devenir « l’épine dorsale scientifique du CRSCM ». Il a affirmé que ce conseil devra produire des orientations basées sur des données fiables, renforcer la coordination transfrontalière et mobiliser des ressources pour rendre le centre autonome, crédible et efficace.

Durant les trois jours de travaux, les directeurs d’institutions de coordination nationale des États membres et les partenaires valideront les documents fondamentaux du CCT, présenteront les membres, éliront le bureau du conseil et tiendront la première réunion officielle du réseau.

Cet atelier marque une étape décisive pour bâtir une gouvernance sanitaire solide et durable en Afrique de l’Ouest, capable de relever les défis épidémiologiques actuels et futurs.



Le 26/07/25 à 09:11
modifié 26/07/25 à 09:19