Vandalisme à Diabo : L’ombre du sabotage plane sur l’École des Femmes Dominique Ouattara

Des actes de vandalisme visibles. (Ph: Dr)
Des actes de vandalisme visibles. (Ph: Dr)
Des actes de vandalisme visibles. (Ph: Dr)

Vandalisme à Diabo : L’ombre du sabotage plane sur l’École des Femmes Dominique Ouattara

Le 21/07/25 à 19:05
modifié 21/07/25 à 21:04
Une onde de choc secoue la localité de Diabo. Dans la nuit du 19 au 20 juillet, l’École des Femmes Dominique Ouattara, joyau pour l’autonomisation des femmes rurales, a été la cible d’un acte de vandalisme d’une violence inédite.

Portes défoncées, matériel pédagogique saccagé, équipements électriques détruits... mais aucun vol. Tout porte à croire à un sabotage méticuleusement planifié, bien au-delà d’un simple acte de délinquance. Un projet porteur d’espoir menacé.

Prévue pour ouvrir en octobre 2025, l’école ambitionne de devenir un centre d’émancipation féminine, dédié à l’alphabétisation fonctionnelle ; à la formation en entrepreneuriat ; à l’éducation financière et numérique, et à l’apprentissage de métiers générateurs de revenu.

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Un projet structurant porté avec détermination par Rébecca Yao, présidente de la coopérative Diabo Ville Émergente, cadre Rhdp et figure montante du développement rural féminin dans la région de Gbêkê.

Ce nouvel acte de vandalisme intervient un mois seulement après l’incendie du camion de transport de sa coopérative. En 2020, c’est déjà l’usine de transformation du riz qui avait été vandalisée. « Pourquoi tant d’acharnement contre celle qui, depuis huit ans, construit avec les femmes de Diabo un avenir digne et prospère ? », s’interroge un habitant, encore sous le choc.

Des voix s’élèvent, dénonçant des attaques ciblées, visant non seulement une femme, mais tout un modèle de développement inclusif et communautaire. Alors que l’enquête de la gendarmerie est en cours, la population exprime ses inquiétudes face à un climat d’insécurité grandissant.

Les femmes de Diabo, moteurs du changement local, se sentent menacées dans leurs initiatives. L’attente est claire : que justice soit rendue, et que la lumière soit faite.

Fidèle à ses engagements, Rébecca Yao refuse de plier. Femme de convictions et de résultats, elle continue de porter la voix et les ambitions de milliers de femmes rurales, convaincue que l’éducation et l’autonomie économique sont les véritables leviers de transformation sociale.

Aujourd’hui, elle a plus que jamais besoin de notre solidarité collective : citoyens, autorités locales, médias, défenseurs des droits des femmes et acteurs du développement.



Le 21/07/25 à 19:05
modifié 21/07/25 à 21:04