AMCE
Santé, innovation et capital humain : L’Afrique trace sa propre voie vers le développement
Abuja, Nigeria – 21 juillet 2025. En marge des Réunions Annuelles 2025 de la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), un panel de haut niveau s’est tenu sur le thème « Reprendre en main le destin de l’Afrique ».
Cette session a mis en lumière le rôle stratégique de l’innovation dans le secteur de la santé et du développement du capital humain pour accélérer la transformation structurelle du continent.
Le panel réunissait trois figures de proue engagées dans la transformation du système de santé africain : Brian Deaver, Directeur général de l’African Medical Centre of Excellence (AMCE), Oluranti Doherty, Directrice du développement des exportations à Afreximbank, et le Professeur Ghulam Mufti, spécialiste mondialement reconnu en hémato-oncologie à King’s College London.
L’ouverture de l’AMCE à Abuja le 5 juin 2025 a illustré l’ambition d’Afreximbank de doter l’Afrique d’infrastructures de santé de classe mondiale, capables de freiner l’exode médical vers l’étranger. « Cet hôpital n’est pas seulement un lieu de soins, c’est un centre de formation, de recherche et de transfert de compétences », a souligné Brian Deaver. L’établissement est spécialisé dans les maladies non transmissibles comme le cancer et les pathologies cardiovasculaires, encore largement sous-traitées sur le continent.
Pour Oluranti Doherty, l’investissement d’Afreximbank dans l’AMCE s’inscrit dans une vision plus large de renforcement du commerce intra-africain. « Le développement des exportations ne se limite pas aux biens. Les services, en particulier la santé, sont encore peu valorisés en Afrique », a-t-elle indiqué. La santé, selon elle, doit être vue comme un levier économique essentiel à la souveraineté du continent.
Le professeur Mufti a quant à lui insisté sur la collaboration scientifique et le partage des savoirs. « Nous ne venons pas imposer notre savoir, mais collaborer et apprendre ensemble », a-t-il affirmé, soulignant son engagement personnel à soutenir un accès équitable à des soins de qualité en Afrique.
Les échanges ont également porté sur la nécessité de stopper l’hémorragie des compétences. « Il faut créer les conditions pour que les jeunes médecins, infirmiers et chercheurs puissent bâtir leur avenir ici, en Afrique », a lancé Brian Deaver, appelant à multiplier des projets comme l’AMCE à travers le continent.
Au-delà des infrastructures, le message porté par ce panel est clair : reprendre en main le destin de l’Afrique passe par la santé de ses populations, l’investissement dans ses talents et la confiance en ses propres solutions.
Le panel réunissait trois figures de proue engagées dans la transformation du système de santé africain : Brian Deaver, Directeur général de l’African Medical Centre of Excellence (AMCE), Oluranti Doherty, Directrice du développement des exportations à Afreximbank, et le Professeur Ghulam Mufti, spécialiste mondialement reconnu en hémato-oncologie à King’s College London.
L’ouverture de l’AMCE à Abuja le 5 juin 2025 a illustré l’ambition d’Afreximbank de doter l’Afrique d’infrastructures de santé de classe mondiale, capables de freiner l’exode médical vers l’étranger. « Cet hôpital n’est pas seulement un lieu de soins, c’est un centre de formation, de recherche et de transfert de compétences », a souligné Brian Deaver. L’établissement est spécialisé dans les maladies non transmissibles comme le cancer et les pathologies cardiovasculaires, encore largement sous-traitées sur le continent.
Pour Oluranti Doherty, l’investissement d’Afreximbank dans l’AMCE s’inscrit dans une vision plus large de renforcement du commerce intra-africain. « Le développement des exportations ne se limite pas aux biens. Les services, en particulier la santé, sont encore peu valorisés en Afrique », a-t-elle indiqué. La santé, selon elle, doit être vue comme un levier économique essentiel à la souveraineté du continent.
Le professeur Mufti a quant à lui insisté sur la collaboration scientifique et le partage des savoirs. « Nous ne venons pas imposer notre savoir, mais collaborer et apprendre ensemble », a-t-il affirmé, soulignant son engagement personnel à soutenir un accès équitable à des soins de qualité en Afrique.
Les échanges ont également porté sur la nécessité de stopper l’hémorragie des compétences. « Il faut créer les conditions pour que les jeunes médecins, infirmiers et chercheurs puissent bâtir leur avenir ici, en Afrique », a lancé Brian Deaver, appelant à multiplier des projets comme l’AMCE à travers le continent.
Au-delà des infrastructures, le message porté par ce panel est clair : reprendre en main le destin de l’Afrique passe par la santé de ses populations, l’investissement dans ses talents et la confiance en ses propres solutions.