INADES-Formation appelle à une transition vers l’agroécologie.
Abengourou : INADES-Formation alerte sur les dangers des pesticides et promeut l’agroécologie
L’INADES-Formation Côte d’Ivoire a organisé, les 16 et 17 juillet 2025 à Abengourou, une campagne de sensibilisation sur les effets nocifs des pesticides chimiques de synthèse en agriculture. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne panafricaine Conscience alimenTERRE, lancée le 25 mars dernier, dont l’objectif est de promouvoir une alimentation saine et durable.
Portée en Côte d’Ivoire par l’icône du football Didier Drogba, ambassadeur de cette campagne, la mobilisation dénonce les conséquences néfastes de l’usage intensif d’intrants chimiques sur la santé humaine et l’environnement.
Lors de la cérémonie de lancement à la mairie d’Abengourou, Asseman Asseman Parfait, chargé de programme à INADES-Formation, a remis en question l’efficacité supposée des pesticides chimiques : « Si ces produits étaient réellement la solution, ils auraient déjà permis d’éradiquer le Swollen Shoot, qui continue de décimer nos plantations de cacao. »
Selon lui, l’agriculture ivoirienne demeure fortement dépendante des pesticides, au détriment des écosystèmes et de la santé publique. Il a évoqué des cas d’intoxications alimentaires, de contamination des nappes phréatiques et la présence de résidus toxiques jusque dans le lait maternel.
Face à ces constats alarmants, INADES-Formation appelle à une transition vers l’agroécologie. Parmi les solutions proposées figurent la rotation des cultures, l’utilisation d’engrais organiques tels que le compost Bocashi, ainsi que des bio-pesticides à base de neem, de cendre, de savon ou de piment.
« Il est temps de produire autrement, sans détruire », a insisté M. Asseman, plaidant pour une réforme profonde des politiques agricoles, un renforcement de la formation des techniciens, et une sensibilisation accrue des producteurs comme des consommateurs.
Cette campagne a également été l’occasion pour l’organisation d’interpeller les candidats à la prochaine élection présidentielle, les invitant à inscrire l’agroécologie dans leurs programmes.
Présidée par la sous-préfète d’Aniassué, Mme Khaltoum Yasmine Diaby, cette journée de sensibilisation à Abengourou s’inscrit dans une dynamique de plaidoyer pour une agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé des générations futures.
Z.N.
Lors de la cérémonie de lancement à la mairie d’Abengourou, Asseman Asseman Parfait, chargé de programme à INADES-Formation, a remis en question l’efficacité supposée des pesticides chimiques : « Si ces produits étaient réellement la solution, ils auraient déjà permis d’éradiquer le Swollen Shoot, qui continue de décimer nos plantations de cacao. »
Selon lui, l’agriculture ivoirienne demeure fortement dépendante des pesticides, au détriment des écosystèmes et de la santé publique. Il a évoqué des cas d’intoxications alimentaires, de contamination des nappes phréatiques et la présence de résidus toxiques jusque dans le lait maternel.
Face à ces constats alarmants, INADES-Formation appelle à une transition vers l’agroécologie. Parmi les solutions proposées figurent la rotation des cultures, l’utilisation d’engrais organiques tels que le compost Bocashi, ainsi que des bio-pesticides à base de neem, de cendre, de savon ou de piment.
« Il est temps de produire autrement, sans détruire », a insisté M. Asseman, plaidant pour une réforme profonde des politiques agricoles, un renforcement de la formation des techniciens, et une sensibilisation accrue des producteurs comme des consommateurs.
Cette campagne a également été l’occasion pour l’organisation d’interpeller les candidats à la prochaine élection présidentielle, les invitant à inscrire l’agroécologie dans leurs programmes.
Présidée par la sous-préfète d’Aniassué, Mme Khaltoum Yasmine Diaby, cette journée de sensibilisation à Abengourou s’inscrit dans une dynamique de plaidoyer pour une agriculture respectueuse de l’environnement et de la santé des générations futures.
Z.N.