Cette revue sectorielle annuelle, organisée conjointement par les ministères en charge de l’Education nationale ; de l’Enseignement supérieur, et de la Formation professionnelle a enregistré la présence de plusieurs partenaires techniques et financiers. (Ph: Joséphine Kouadio)
Cette revue sectorielle annuelle, organisée conjointement par les ministères en charge de l’Education nationale ; de l’Enseignement supérieur, et de la Formation professionnelle a enregistré la présence de plusieurs partenaires techniques et financiers. (Ph: Joséphine Kouadio)
Revue du secteur Éducation-Formation/Robert Beugré Mambé : « Soyons fiers de nos acquis »
La 7ᵉ édition de la Revue conjointe annuelle de la Task Force du secteur Éducation-Formation s'est ouverte à Abidjan sous la présidence du Premier ministre.
Cette revue sectorielle annuelle, organisée conjointement par les ministères en charge de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, vise à faire le point sur la mise en œuvre du Plan sectoriel Éducation-Formation 2016–2025, adopté par le gouvernement et endossé par les partenaires techniques et financiers.
Les conclusions issues de cette revue permettront d’orienter les politiques publiques éducatives pour la période post-2025, dans un contexte marqué par de fortes attentes en matière de formation de ressources humaines qualifiées et productives.
Présidant cette cérémonie le 14 juillet 2025, à Abidjan, le Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé, a rappelé les investissements massifs et structurants réalisés en Côte d’Ivoire depuis 13 ans dans le secteur Éducation-Formation.
Le chef du gouvernement a affirmé que ces investissements ont permis de multiplier par deux, voire par trois, les principales infrastructures du secteur, en comparaison avec la période 1960–2011.
Pour lui, cette démarche illustre la détermination du gouvernement ivoirien à offrir à chaque citoyen les mêmes chances de réussite, en accord avec la politique de scolarisation obligatoire, qui constitue une priorité nationale stratégique.« Nous devons être fiers de nos acquis et poursuivre sans relâche nos efforts, car notre ambition est de faire en sorte que notre système éducatif soit à la pointe dans tous les domaines », s’est-il réjoui.
Des chiffres parlants
En égrenant les réalisations, il a indiqué qu’au niveau de l’Éducation nationale, le taux brut de scolarisation au primaire est passé de 83,8 % (2011) à 105,9 % (2025). Le taux de scolarisation au premier cycle est passé de 38,7 % à 82,3 % sur la même période. Le nombre de classes préscolaires publiques est passé de 2 083 (2011) à 8 982 (2025). Le nombre de salles de classe publique est passé de 75 980 à 95 428. 129 nouveaux établissements sont en construction pour l’année 2025, dont 15 lycées d’excellence pour jeunes filles.
Concernant l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, le pays est passé de trois Universités opérationnelles en 2011 à neuf en 2025. Le budget des bourses d’études a progressé de 19,4 milliards Fcfa (2017, 24 106 étudiants) à 36,7 milliards Fcfa (2024, 84 313 étudiants). Le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) a doublé, passant de 5 à 10 milliards de Fcfa.
En ce qui concerne l’Enseignement technique et la Formation professionnelle, l’ouverture de sept lycées techniques, de centres pour les métiers des énergies renouvelables (Yopougon), de trois centres de compétences et de sept centres techniques, est prévue. Un accent particulier est mis sur le renforcement des capacités des enseignants à travers des formations locales et internationales.
« Grâce à cela, la fierté de ce corps a été restaurée. Les résultats aux concours nationaux et internationaux en témoignent », a affirmé le Premier ministre, soulignant que les universités retrouvent leur rayonnement, les enseignants brillent aux concours du Cames, et les élèves se distinguent à l’échelle mondiale.
Des centres d’excellence reconnus
Parmi les établissements qui s’illustrent, on note l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (Inp-HB) ; l’École supérieure africaine des Tic (Esatic) ; l’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan (Ensea). Ils sont tous devenus des centres d’excellence reconnus à l’échelle régionale et internationale.
Au vu de ces investissements, le Premier ministre a lancé un appel à la co-construction et à l’innovation. Il a insisté sur l’importance du thème retenu cette année : « Le financement des établissements scolaires et des formations ».
« Le financement des établissements scolaires est crucial », a-t-il martelé, invitant les participants à explorer des solutions structurantes comme la contractualisation basée sur la performance ; l’optimisation des ressources ; le partenariat public-privé ; la diversification des sources de financement et la digitalisation de la gestion, etc.
Une coordination renforcée
« Chers partenaires au développement, vos contributions, votre expertise et votre engagement ont permis ces avancées. Cette revue conjointe illustre la nécessité d’une coordination étroite entre les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de l’Enseignement technique », a-t-il déclaré.
Il a exhorté les parties prenantes à formuler des propositions innovantes et réalistes, afin d’alimenter la stratégie du prochain plan sectoriel. Le coordonnateur Mamadou Binaté a, pour sa part, présenté le rapport de performance annuel du secteur, élaboré par les directions de planification et enrichi des contributions de la société civile.
Un panel de haut niveau a réuni les représentants des trois départements ministériels composant la Task Force du secteur. Ils ont dressé le bilan des actions en cours et présenté les perspectives de réforme. Une table ronde a été consacrée au thème central de cette édition : « Le financement des établissements scolaires et de formation ».
Cette rencontre a enregistré la présence du ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration ; des ministres de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation ; de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage ; de la Culture et de la Francophonie ainsi que des partenaires techniques et financiers, notamment ceux du Groupe local des partenaires de l’éducation (Glpe). La revue sectorielle s’achève ce mardi 15 juillet 2025.
Présidant cette cérémonie le 14 juillet 2025, à Abidjan, le Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé, a rappelé les investissements massifs et structurants réalisés en Côte d’Ivoire depuis 13 ans dans le secteur Éducation-Formation.
Le chef du gouvernement a affirmé que ces investissements ont permis de multiplier par deux, voire par trois, les principales infrastructures du secteur, en comparaison avec la période 1960–2011.
Pour lui, cette démarche illustre la détermination du gouvernement ivoirien à offrir à chaque citoyen les mêmes chances de réussite, en accord avec la politique de scolarisation obligatoire, qui constitue une priorité nationale stratégique.« Nous devons être fiers de nos acquis et poursuivre sans relâche nos efforts, car notre ambition est de faire en sorte que notre système éducatif soit à la pointe dans tous les domaines », s’est-il réjoui.
Des chiffres parlants
En égrenant les réalisations, il a indiqué qu’au niveau de l’Éducation nationale, le taux brut de scolarisation au primaire est passé de 83,8 % (2011) à 105,9 % (2025). Le taux de scolarisation au premier cycle est passé de 38,7 % à 82,3 % sur la même période. Le nombre de classes préscolaires publiques est passé de 2 083 (2011) à 8 982 (2025). Le nombre de salles de classe publique est passé de 75 980 à 95 428. 129 nouveaux établissements sont en construction pour l’année 2025, dont 15 lycées d’excellence pour jeunes filles.
Concernant l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, le pays est passé de trois Universités opérationnelles en 2011 à neuf en 2025. Le budget des bourses d’études a progressé de 19,4 milliards Fcfa (2017, 24 106 étudiants) à 36,7 milliards Fcfa (2024, 84 313 étudiants). Le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) a doublé, passant de 5 à 10 milliards de Fcfa.
En ce qui concerne l’Enseignement technique et la Formation professionnelle, l’ouverture de sept lycées techniques, de centres pour les métiers des énergies renouvelables (Yopougon), de trois centres de compétences et de sept centres techniques, est prévue. Un accent particulier est mis sur le renforcement des capacités des enseignants à travers des formations locales et internationales.
« Grâce à cela, la fierté de ce corps a été restaurée. Les résultats aux concours nationaux et internationaux en témoignent », a affirmé le Premier ministre, soulignant que les universités retrouvent leur rayonnement, les enseignants brillent aux concours du Cames, et les élèves se distinguent à l’échelle mondiale.
Des centres d’excellence reconnus
Parmi les établissements qui s’illustrent, on note l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (Inp-HB) ; l’École supérieure africaine des Tic (Esatic) ; l’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan (Ensea). Ils sont tous devenus des centres d’excellence reconnus à l’échelle régionale et internationale.
Au vu de ces investissements, le Premier ministre a lancé un appel à la co-construction et à l’innovation. Il a insisté sur l’importance du thème retenu cette année : « Le financement des établissements scolaires et des formations ».
« Le financement des établissements scolaires est crucial », a-t-il martelé, invitant les participants à explorer des solutions structurantes comme la contractualisation basée sur la performance ; l’optimisation des ressources ; le partenariat public-privé ; la diversification des sources de financement et la digitalisation de la gestion, etc.
Une coordination renforcée
« Chers partenaires au développement, vos contributions, votre expertise et votre engagement ont permis ces avancées. Cette revue conjointe illustre la nécessité d’une coordination étroite entre les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de l’Enseignement technique », a-t-il déclaré.
Il a exhorté les parties prenantes à formuler des propositions innovantes et réalistes, afin d’alimenter la stratégie du prochain plan sectoriel. Le coordonnateur Mamadou Binaté a, pour sa part, présenté le rapport de performance annuel du secteur, élaboré par les directions de planification et enrichi des contributions de la société civile.
Un panel de haut niveau a réuni les représentants des trois départements ministériels composant la Task Force du secteur. Ils ont dressé le bilan des actions en cours et présenté les perspectives de réforme. Une table ronde a été consacrée au thème central de cette édition : « Le financement des établissements scolaires et de formation ».
Cette rencontre a enregistré la présence du ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration ; des ministres de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation ; de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage ; de la Culture et de la Francophonie ainsi que des partenaires techniques et financiers, notamment ceux du Groupe local des partenaires de l’éducation (Glpe). La revue sectorielle s’achève ce mardi 15 juillet 2025.