L’activité économique est restée dynamique au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). L’information a été donnée, hier, à Lomé, par Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget, président du Conseil des ministres de l’Uemoa, au cours de la deuxième session ordinaire au titre de l’année du Conseil des ministres statutaires de l’union.

Selon un communiqué de l’institution, Adama Coulibaly a indiqué que le produit intérieur brut a augmenté de 7,1% en termes réels au premier trimestre 2025, après une hausse de 7,2% au quatrième trimestre de 2024.

« Pour l’ensemble de l’année 2025, le taux de croissance économique devrait atteindre 6,4%, après 6,3% en 2024, sous l’impulsion de l’ensemble des secteurs d’activité, en particulier les secteurs manufacturier et extractif », a-t-il déclaré.

En outre, le ministre a noté qu’à l’instar de la plupart des régions du monde, le taux d’inflation dans l’Uemoa est ressorti en baisse au premier trimestre 2025, passant de 2,9 à 2,3%. Selon lui, ce recul est lié à une progression plus faible des prix des produits importés, notamment ceux de l’énergie et aux effets des mesures de politique monétaire.

« D’après les prévisions, on note également une amélioration de l’offre de produits sur les marchés. L’inflation devrait se situer à 2,2% en 2025, contre 3,5% en 2024 », a-t-il précisé.

Il s’est, par ailleurs, réjoui de la tenue de la session de Lomé dans un contexte international marqué par la hausse des incertitudes. Notamment nourries par des tensions commerciales et géopolitiques ainsi que par la persistance des défis sécuritaires dans la région.

Au cours de la rencontre, selon le communiqué, plusieurs dossiers ont été soumis par les institutions et organes de l’union.

Au titre de la Commission de l’Uemoa, le rapport semestriel d’exécution de la surveillance multilatérale de juin 2025, le projet de décision instituant l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (Ehcvm) au sein des États membres de l’Uemoa ainsi que deux stratégies relatives à la promotion et au développement du secteur privé de l’union sont soumis au conseil.

Au titre de l’Autorité des marchés financiers (Amf-Umoa), le conseil examinera surtout les comptes annuels pour l’exercice 2024.

Pour la Bceao, le remplacement du représentant du Sénégal au sein du Comité de stabilité financière dans l’Umoa (Csf-Umoa) figure au menu des travaux.

La présente session enregistre la présence des ministres statutaires des 8 États membres ainsi que des chefs des institutions de l’union, dont le président de la Commission de l’Uemoa, Abdoulaye Diop.

EMELINE P. AMANGOUA

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#accroche

Le ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly, a présidé, hier, à Lomé, les travaux de la deuxième session ordinaire au titre de l’année.