Des centaines de millions d’investissements sur une seule année dans l’éducation, la santé, la formation-emploi, l’adduction en eau potable, la préservation de l’environnement. Endeavour Mining fait briller l’or qu’elle produit sur les communautés qui entourent la mine qu’elle exploite depuis 10 ans à Ity, village du département de Zouan-Hounien dans l’Ouest ivoirien. Toute chose qui réjouit au plus haut point le gouvernement représenté le 7 juillet 2025, au siège de l’entreprise minière à Cocody, lors de la présentation du rapport développement durable 2024.

Dr Gustave Aboua, directeur général du développement durable au ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, s’est laissé aller aux félicitations. « Nous suivons de près le travail qu’abat Endeavour mining depuis Ity jusqu’à Lafigué et ce qui apparaît, c’est que cette entreprise est en phase avec la philosophie du gouvernement qui est que l’activité minière doit contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés qui environnent la mine. C’est une réalité à la mine d’or d’Ity. Nous voulons donc la féliciter d’être un partenaire clé du gouvernement dans sa politique de développement durable », s’est-il félicité.

1,6 milliard de Fcfa au Comité de développement local minier

Selon Laetitia Gadegbeku-Ouattara, vice-présidente affaires publiques et directrice-pays de l’entreprise minière, 556 millions de Fcfa ont été investis directement par la société en 2024 dans divers projets sociaux en plus des 1,6 milliard de Fcfa de contribution apportée au fonds du Comité de développement local minier (Cdlm) d’Ity en vue de soutenir des projets dans la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable et l’amélioration des infrastructures.

A cela, il faut ajouter la formation de 136 jeunes issus de la communauté de Lafigué dans le cadre du programme de développement des compétences locales, la sensibilisation de 1500 élèves et parents aux grossesses en milieu scolaire, la connexion de huit villages au réseau d’adduction en eau potable et le reboisement de 120 hectares de surface entre 2023 et 2025 dans les forêts classées de Krozalié, Niellepouo et Béki. Toutes ces actions de développement sont facilitées par une solide approche de concertation.

« La concertation est le socle de nos rapports avec les communautés autour de nos mines. En 2024, nous avons mené 570 consultations communautaires afin de co-construire des actions adaptées aux réalités du terrain. Je pourrais citer par exemple le programme ‘’Ngôto yetehe’’ à Lafigué, qui a permis de former près de 140 jeunes aux métiers techniques, complété par des programmes d’alphabétisation afin de renforcer l’employabilité locale », s’est réjouie Laetitia Gadegbeku-Ouattara.

Et d’ajouter : « notre ambition est de produire de l’or qui crée une valeur tangible et partagée. Notre croissance marquée par la mise en service de notre nouvelle mine de Lafigué, n’a de sens que si elle génère des retombées concrètes pour nos parties prenantes à commencer par les communautés riveraines avec qui nous entretenons des relations ».

Co-construire le développement

La responsabilité du groupe va donc bien au-delà de l’activité minière. « Elle consiste à accompagner les dynamiques locales et à répondre concrètement aux attentes des communautés », a souligné la directrice pays, avant de résumer son propos : « en 2024, nous avons renforcé cet engagement à travers des projets co-construits, une politique ambitieuse d’achats locaux et des partenariats utiles sur les territoires. Notre vision est claire : bâtir une présence durable, ancrée dans les réalités du terrain et respectueuse des équilibres sociaux et environnementaux ».

A l’en croire, l’an dernier, l’entreprise a contribué à hauteur de 157 milliards de Fcfa à l’économie nationale, généré 4900 emplois directs et indirects dont 95% occupés par les Ivoiriens et réalisé près de 85% de ses achats, contribuant à faire émerger un écosystème de sous-traitants ancré dans les zones d’activité.

S’il a reconnu et salué toutes ces données, le maire de Zouan-Hounien, Médard Doho, a suggéré que soit renforcée la communication auprès des communautés.