
L’ensemble des parties prenantes ont reçu chacun un document résumant les différentes recommandations faites. (Ph: Dr)
L’ensemble des parties prenantes ont reçu chacun un document résumant les différentes recommandations faites. (Ph: Dr)
Restauration des sites miniers : Une Ong propose la mise en place d’un Fonds climat pour la réhabilitation
L’Ong Agir pour l’environnement et l’industrie extractive (Aeie) mène depuis belle lurette des actions pour la réhabilitation des sites miniers après l’exploitation. A l’issue de la première édition de son Forum africain de l'environnement dans les industries extractives (Fafeix), tenue du 19 au 21 février 2025, à Yamoussoukro, l’Ong veut désormais aller plus loin.
Réunissant divers acteurs et parties prenantes, il ambitionne de mettre sur pied un « Fonds climat pour la réhabilitation ». Lors d’une conférence de restitution le mercredi 9 juillet 2025, à Abidjan-Cocody, le président du comité scientifique, Prof. Lucien Diby, a fait savoir que cette proposition fait partie des points clés des recommandations du forum.
« La plupart du temps, les acteurs engagés ne sont pas toujours informés. L'idée, c'est d'avoir un mécanisme où tous ces acteurs viennent contribuer à ce fonds-là, de sorte qu’il soit spécifiquement dédié à la réhabilitation », explique Prof. Lucien Diby, avant de souligner que les partenaires qui sont intéressés souscriront. Et s'ils sont éligibles, l’on leur apportera le financement, de sorte à faciliter leur travail sur le terrain. Il ajoute ensuite : « Le plus souvent, ce qu'on constate, c'est qu'on passe 90% du temps à mobiliser les ressources pour la réhabilitation, avant même que les travaux de réhabilitation ne soient réalisés ».
Outre la mise en place du fonds, le comité scientifique a fait d’autres recommandations. Il s’agit de renforcer les cadres légaux de la réhabilitation et leur application, développer et standardiser les outils (plans, méthodologies, calculs). Le comité souhaite également financer via des mécanismes innovants (marché carbone, Ppp) et impliquer les communautés locales dans toutes les étapes de la réhabilitation et de la valorisation des sites.
Dr Ouattara Bakary, au nom du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a salué cette initiative qui permet de faire de nombreuses suggestions qui peuvent aider à la restauration du couvert forestier, à la suite des activités d’exploration minières. « Le ministère attache du prix à la mise en œuvre de ces recommandations une fois validée », a laissé entendre l’émissaire du ministre.
Ce Forum, selon Bohoussou Kouakou Raymond, commissaire général et président de l’Ong Aeie, avait pour objectifs de promouvoir un cadre réglementaire et institutionnel robuste pour la réhabilitation des sites miniers en Afrique, faciliter le partage d’expériences entre acteurs clés du secteur, d’encourager les innovations technologiques et pratiques durables.
Il était aussi question de renforcer les partenariats entre gouvernements, entreprises et société civile, et de transformer les défis environnementaux en opportunités économiques pour les jeunes et les femmes.
« La plupart du temps, les acteurs engagés ne sont pas toujours informés. L'idée, c'est d'avoir un mécanisme où tous ces acteurs viennent contribuer à ce fonds-là, de sorte qu’il soit spécifiquement dédié à la réhabilitation », explique Prof. Lucien Diby, avant de souligner que les partenaires qui sont intéressés souscriront. Et s'ils sont éligibles, l’on leur apportera le financement, de sorte à faciliter leur travail sur le terrain. Il ajoute ensuite : « Le plus souvent, ce qu'on constate, c'est qu'on passe 90% du temps à mobiliser les ressources pour la réhabilitation, avant même que les travaux de réhabilitation ne soient réalisés ».
Outre la mise en place du fonds, le comité scientifique a fait d’autres recommandations. Il s’agit de renforcer les cadres légaux de la réhabilitation et leur application, développer et standardiser les outils (plans, méthodologies, calculs). Le comité souhaite également financer via des mécanismes innovants (marché carbone, Ppp) et impliquer les communautés locales dans toutes les étapes de la réhabilitation et de la valorisation des sites.
Dr Ouattara Bakary, au nom du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a salué cette initiative qui permet de faire de nombreuses suggestions qui peuvent aider à la restauration du couvert forestier, à la suite des activités d’exploration minières. « Le ministère attache du prix à la mise en œuvre de ces recommandations une fois validée », a laissé entendre l’émissaire du ministre.
Ce Forum, selon Bohoussou Kouakou Raymond, commissaire général et président de l’Ong Aeie, avait pour objectifs de promouvoir un cadre réglementaire et institutionnel robuste pour la réhabilitation des sites miniers en Afrique, faciliter le partage d’expériences entre acteurs clés du secteur, d’encourager les innovations technologiques et pratiques durables.
Il était aussi question de renforcer les partenariats entre gouvernements, entreprises et société civile, et de transformer les défis environnementaux en opportunités économiques pour les jeunes et les femmes.