
Reboisement à Guintéguéla : Les autorités s’engagent à planter 2000 arbres
N’Failissou Serge Kouassi a indiqué : « Pour bien saisir l’enjeu de la préservation de l’environnement, il est bon de rappeler quelques chiffres. En 1900, le couvert forestier de la Côte d’Ivoire était estimé à 16 millions d’hectares. Mais en 2020, nous étions à moins de 3 millions d’hectares. Au moment de l’accession de notre pays à l’indépendance en 1960, la superficie du territoire ivoirien qui était couverte d’arbres, était estimée à 90%. Aujourd’hui, nous sommes à 9%. Vous comprenez que le recul est significatif, inouï et inquiétant. Il nécessite bien plus qu’une prise de conscience, des mesures concrètes et vigoureuses ».

Epousant l’ambition de l’Etat ivoirien de planter un peu plus de 6 millions d’arbres à l’horizon 2030, il a pris l’engagement de « mettre en terre 2000 plants » dans les villages de sa circonscription administrative. Ce, jusqu’à la fin de l’année. Il a par ailleurs invité ses administrés à « être imprégnés d’une véritable conscience verte » afin de créer un environnement propice à une excellente qualité de vie. « Chacun de nous doit s’engager à participer à l’effort de reconstitution de notre couvert forestier », a-t-il exhorté.
Pour sa part, le lieutenant Beda Ayekoe, chef de poste des Eaux et forêts de Guintéguéla, a rappelé les multiples agressions (l’agriculture extensive, l’orpaillage clandestin, l’exploitation forestière illégale, l’urbanisation incontrôlée...), dont est victime la forêt ivoirienne avec son corollaire de dérèglement du climat. A savoir le réchauffement de la planète terre, la modification du régime des précipitations, les inondations, l’érosion, la baisse des productions agricoles.
Des périls qui, a-t-il souligné, devraient amener les populations à un changement radical de comportement en s’inscrivant résolument dans la stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (Sipref), initiée par le ministère des Eaux et forêts. « Le ministère des Eaux et forêts voudrait donc que chacun de nous s’investisse dans le reboisement dans nos plantations, dans nos villages, dans nos cours. Car planter un arbre, c’est croire en un avenir apaisé », a-t-il lancé.