Prix ivoirien de la qualité : Les parties prenantes sensibilisées aux enjeux

Le gouvernement fait de la qualité l’une de ses priorités. (Franck YEO)
Le gouvernement fait de la qualité l’une de ses priorités. (Franck YEO)
Le gouvernement fait de la qualité l’une de ses priorités. (Franck YEO)

Prix ivoirien de la qualité : Les parties prenantes sensibilisées aux enjeux

Le 08/07/25 à 13:19
modifié 08/07/25 à 13:54
Le ministère du Commerce et de l’Industrie, à travers la Direction de la promotion de la qualité et de la normalisation (Dpqn) organise les mardi 8 et mercredi 9 juillet 2025, à Abidjan-Plateau, un atelier de sensibilisation des parties prenantes aux enjeux du Prix ivoirien de la qualité (Piq).

Cette rencontre qui réunit une trentaine de participants vise à redynamiser le Prix ivoirien de la qualité. Il s’agit surtout de sensibiliser les acteurs du Piq à s’impliquer davantage dans sa promotion, d'identifier des stratégies et moyens pour accroître le taux de participation au concours, de proposer les déclinaisons sectorielles du Piq et les modalités de mise en œuvre, ainsi que l’identification des voies et moyens pour améliorer la communication autour du Piq.

La directrice de la promotion de la qualité et de la normalisation, Azoda Déli Berthe, a précisé que cette rencontre est d’une importance capitale pour l’avenir de ce concours national. « Cet atelier s’inscrit dans la continuité d’une série d’initiatives engagées depuis 2017, visant à sensibiliser les parties prenantes aux enjeux du Prix ivoirien de la qualité et à réfléchir collectivement à son évolution », a expliqué Azoda Déli Berthe.

En effet, cet atelier vise également à maintenir une dynamique d’amélioration continue en associant tous les acteurs concernés à la construction d’un prix plus inclusif, attractif et mieux adapté aux réalités du terrain. Ainsi, depuis 2002, le gouvernement a fait de la promotion des systèmes de management, une priorité en vue d’inciter les entreprises à adopter les bonnes pratiques en matière de gestion de la qualité, de la santé, de la sécurité sanitaire des aliments, de la protection de l’environnement, ainsi que de l’efficacité énergétique.

A en croire Azoda Déli Berthe, ce prix est organisé chaque année et vise à promouvoir une véritable culture de la qualité en Côte d’Ivoire et à encourager les entreprises à s’engager dans des démarches structurées d’amélioration continue. « A travers ce prix, le gouvernement tient à souligner le travail remarquable des organisations qui se distinguent par l’application rigoureuse des meilleures pratiques en matière de leadership, de gouvernance, de stratégie, d’expérience client, d’engagement du personnel, d’innovation et de bien-être organisationnel », a-t-elle insisté.

Mme Azoda Déli Berthe (à gauche), directrice de la promotion de la qualité et de la normalisation. (Franck YEO)
Mme Azoda Déli Berthe (à gauche), directrice de la promotion de la qualité et de la normalisation. (Franck YEO)



En outre, la Dpqn a rappelé que ce concours a fait l’objet d’une harmonisation dans l’espace Uemoa depuis février 2004, et dans la zone Cedeao, depuis 2017. « Malgré son importance stratégique et les nombreuses actions de promotion déjà engagées, nous devons reconnaître que le taux de participation au Piq reste encore en deçà de nos attentes. De même, la visibilité du concours et la mobilisation des acteurs clés autour de ses enjeux méritent d’être renforcées », a avoué Azoda Déli Berthe.

A ce jour, dit-elle, le Piq fait face à des défis nouveaux qui imposent une adaptation des approches. Il s’agit désormais d’adopter une approche plus inclusive afin que le Piq devienne véritablement une affaire de tous. « Nous aspirons également à mettre en œuvre une approche sectorielle à travers des déclinaisons des prix adaptés aux spécificités des différents secteurs d’activités », a-t-elle souligné. Tout en indiquant que l’implication des différentes parties prenantes et le renforcement de la communication, notamment par un meilleur usage des réseaux sociaux et des nouvelles technologies de l’information, constituent des leviers essentiels pour bâtir un concours plus dynamique et accessible.

« Nous attendons de vos travaux, des recommandations concrètes, pertinentes et novatrices qui permettront de donner un nouveau souffle au concours », a-t-elle exhorté. Il s’agira donc de disposer d’une part, d’une stratégie claire pour accroître le taux de participation et d’autre part, d’une stratégie de communication renouvelée, capable de renforcer la visibilité du concours et mieux cibler les publics concernés, et susciter une plus grande adhésion des parties prenantes.



Le 08/07/25 à 13:19
modifié 08/07/25 à 13:54