Bouaké/Formation : La culture de l’anticipation enseignée à des élèves et étudiants

Cette formation peut permettre aux apprenants d'améliorer leur esprit de créativité. (Ph: Dr)
Cette formation peut permettre aux apprenants d'améliorer leur esprit de créativité. (Ph: Dr)
Cette formation peut permettre aux apprenants d'améliorer leur esprit de créativité. (Ph: Dr)

Bouaké/Formation : La culture de l’anticipation enseignée à des élèves et étudiants

Le 05/07/25 à 17:41
modifié 05/07/25 à 17:54
La Chaire Unesco Anticipation, prospective et territoires durables de l’Université Alassane Ouattara a initié le projet « Imaginer le futur avec les communautés scolaire et universitaire de la ville de Bouaké par l’éducation prospective ».

Il s’agit d’expérimenter l’éducation prospective dans les établissements scolaires et universitaires de la ville de Bouaké afin de promouvoir la culture de l’anticipation auprès de la jeunesse pour la rendre plus créatrice.

Pour la restitution des travaux du projet dont la phase pilote a duré 5 mois (mars à juillet), un atelier a été organisé, le 3 juillet, à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké (Uao-B). Ce sont au total trois établissements scolaires et universitaires de Bouaké, à savoir le lycée classique, le collège Saint-Viateur et l’Uao qui ont bénéficié de cette phase pilote.

S’exprimant au nom du titulaire de cette Chaire, Prof. Simplice Koffi s’est dit satisfait des résultats obtenus parce que durant le déroulement du projet, ils ont constaté un engouement réel des élèves et étudiants.

« Les élèves et les étudiants ont émis le souhait de voir cette discipline être enseignée dans les écoles et universités car ils disent avoir beaucoup appris durant nos passages », a-t-il révélé. Au vu des résultats, il plaide pour l’intégration de la prospective dans les curricula scolaires dans la perspective de l’enseigner aux élèves et étudiants.

Pour le secrétaire général de la Direction régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (Drena) Bouaké 1, Ekra Koffi, cette phase pilote a démontré que l’étude de la prospective est non seulement bénéfique pour les élèves mais aussi pour les enseignants.

« Elle permet à l’enfant de mieux étudier pour améliorer ses résultats scolaires mais aussi, elle donne des outils aux enseignants de mieux préparer leurs cours », a-t-il souligné. Koulako Bamba, chef de service sciences sociales et humaines à la commission de l’Unesco, a assuré de l’accompagnement de l’institution qu’il représente pour la mise en œuvre du projet. « Nous allons continuer de faire le plaidoyer », a-t-il affirmé.

CORRESPONDANT REGIONAL


Le 05/07/25 à 17:41
modifié 05/07/25 à 17:54