Afrique numérique : Le secteur privé appelé à financer une transformation inclusive

Séville 2025. Experts et bailleurs ont discuté de l’avenir numérique du continent africain.
Séville 2025. Experts et bailleurs ont discuté de l’avenir numérique du continent africain.
Séville 2025. Experts et bailleurs ont discuté de l’avenir numérique du continent africain.

Afrique numérique : Le secteur privé appelé à financer une transformation inclusive

Le 03/07/25 à 20:32
modifié 04/07/25 à 10:16
Séville, Espagne – La transformation numérique inclusive de l’Afrique passe inévitablement par un engagement plus soutenu du secteur privé. C’est l’une des principales conclusions de la 4ᵉ Conférence internationale des Nations Unies sur le financement du développement (FfD4) tenue du 30 juin au 3 juillet 2025 à Séville, en Espagne.

Lors d’un panel de haut niveau animé par M. Haytham ElMaayergi, Vice-Président exécutif de la Banque mondiale à Afreximbank, plusieurs experts ont exploré les voies permettant d’accélérer l’accès équitable au numérique sur le continent. Parmi eux figuraient Emmi Oikari, Directeur du financement du développement et de la coopération du secteur privé au Ministère finlandais des Affaires étrangères ; Amir Hamza Syed, Chef de la Plaidoirie mondiale à la Banque islamique de développement ; et Karen Vardanyan, Directrice financière du Fonds d’équipement des Nations Unies.



La voie de l’innovation et de la résilience explorée au Ff4D dans le cadre du Financement du numérique en Afrique
La voie de l’innovation et de la résilience explorée au Ff4D dans le cadre du Financement du numérique en Afrique



Les échanges ont mis en lumière l’importance stratégique des capitaux privés dans la construction d’un écosystème numérique solide, inclusif et durable en Afrique. Selon les panélistes, la transformation numérique du continent doit reposer sur la propriété africaine, la résilience des systèmes financiers et l’innovation locale, piliers indispensables à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Dans cette dynamique, l’Alliance des institutions financières multilatérales africaines (AAMFI) joue un rôle crucial en promouvant des modèles de financement conçus par l’Afrique et pour l’Afrique. M. Babajide Sodipo, Secrétaire exécutif par intérim de l’AAMFI, a souligné : « La route vers une Afrique prospère doit être pavée de systèmes financiers résilients, innovants et autodéterminés qui correspondent à nos ambitions dans le cadre de l’Agenda 2063. »

Pour de nombreux acteurs du développement, l’heure est donc à l’action concertée entre institutions multilatérales, gouvernements africains et secteur privé, afin de faire du numérique un levier puissant de croissance inclusive et durable sur le continent.



Le 03/07/25 à 20:32
modifié 04/07/25 à 10:16