
Mariatou Koné et Namizata Sangaré ont évoqué le sujet des grossesses précoces en mettant en avant l'intérêt de la Côte d'Ivoire. (Ph: Coulibaly Abdoulaye)
Mariatou Koné et Namizata Sangaré ont évoqué le sujet des grossesses précoces en mettant en avant l'intérêt de la Côte d'Ivoire. (Ph: Coulibaly Abdoulaye)
Grossesses en milieu scolaire : Le ministère et le Cndh s’accordent sur les chiffres
La ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation, Mariatou Koné, a échangé le 2 juillet, à son bureau, avec une délégation du Conseil national des droits de l'homme conduite par la présidente Namizata Sangaré.
Des échanges sans tabou et francs pour un accord parfait sur des données consensuelles et harmonisées. Le taux de grossesse en milieu scolaire est en baisse sur les quatre dernières années (2021-2025) en Côte d’Ivoire. Même si les chiffres de 2024 étaient légèrement supérieurs à ceux de 2023.
Le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (Mena) et le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) se sont accordés sur les données, au terme d’une séance de travail organisée, ce 2 juillet, à son cabinet, au Plateau, par la ministre Mariatou Koné.
Cette rencontre, au dire de la première responsable du système éducatif ivoirien, avait pour objet de comprendre le rapport 2025 du Cndh publié le 2 juin dernier et qui indique que les cas recensés sont passés de 5 833 en 2021-2022 à 4 126 en 2024-2025, passant par 4 137 en 2023-2024.
« Quand on regarde ces chiffres, pour nous, il y a une tendance à la baisse. Le ratio de cette tendance est de 29,07% sur deux trimestres. Le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, au nom de la tolérance zéro, prend en main la question de la grossesse en cours de scolarité. Sur la même période, le Mena note également une baisse de 36,07%. Au regard de toutes ces données, nous disons que le phénomène est en baisse », a étayé Mariatou Koné. Ajoutant qu’elle ne comprend donc pas qu’après ce rapport, le Cndh publie des informations indiquant une hausse des grossesses en milieu scolaire.
Du côté du Cndh, la présidente Namizata Sangaré assure que la hausse mentionnée porte sur les données comparées de l’an dernier et non sur celles datant de 2021. Qui, évidemment, sont globalement en baisse sur les cinq dernières années. « Le Cndh a documenté 4 137 cas en 2023-2024 et en 2024-2025, nous avons documenté 4 481 cas », a-t-elle révélé. Avant de préciser que toutes les actions du Cndh accompagnent celles du gouvernement.
« À l’issue de la séance de travail que nous venons d’avoir avec la Mena, nous nous sommes compris. L’intérêt, c’est la Côte d’Ivoire (...). C’est ce qu’il faut retenir », a conclu Namizata Sangaré.
Cette rencontre, au dire de la première responsable du système éducatif ivoirien, avait pour objet de comprendre le rapport 2025 du Cndh publié le 2 juin dernier et qui indique que les cas recensés sont passés de 5 833 en 2021-2022 à 4 126 en 2024-2025, passant par 4 137 en 2023-2024.
« Quand on regarde ces chiffres, pour nous, il y a une tendance à la baisse. Le ratio de cette tendance est de 29,07% sur deux trimestres. Le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, au nom de la tolérance zéro, prend en main la question de la grossesse en cours de scolarité. Sur la même période, le Mena note également une baisse de 36,07%. Au regard de toutes ces données, nous disons que le phénomène est en baisse », a étayé Mariatou Koné. Ajoutant qu’elle ne comprend donc pas qu’après ce rapport, le Cndh publie des informations indiquant une hausse des grossesses en milieu scolaire.
Du côté du Cndh, la présidente Namizata Sangaré assure que la hausse mentionnée porte sur les données comparées de l’an dernier et non sur celles datant de 2021. Qui, évidemment, sont globalement en baisse sur les cinq dernières années. « Le Cndh a documenté 4 137 cas en 2023-2024 et en 2024-2025, nous avons documenté 4 481 cas », a-t-elle révélé. Avant de préciser que toutes les actions du Cndh accompagnent celles du gouvernement.
« À l’issue de la séance de travail que nous venons d’avoir avec la Mena, nous nous sommes compris. L’intérêt, c’est la Côte d’Ivoire (...). C’est ce qu’il faut retenir », a conclu Namizata Sangaré.