Ce forum réunit 50 pays africains jusqu'au 4 juillet 2025. (Ph: Dr)
Autonomisation des femmes, droits, égalité: Un forum pour renforcer l’écosystème des statistiques de genre
Le 7e Forum africain sur les statistiques de genre (Agsf) se tient, du 30 juin au 4 juillet 2025, à Abidjan, Plateau. Cet évènement enregistre la participation de Onu Femmes. Autour du thème : « Des statistiques robustes pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité, autonomisation », ce forum réunit des experts de plus de 50 pays africains afin de mettre en lumière les actions à mener pour accélérer la production et l’utilisation des statistiques de genre sur le continent.
Trente ans après l’adoption de la déclaration et du programme d’action de Beijing, cette rencontre représente une opportunité majeure d’évaluer les avancées réalisées, les défis persistants et de redéfinir les priorités pour renforcer durablement l’écosystème des statistiques de genre. L’objectif est de faire de ces données un levier central pour promouvoir les droits et l’autonomisation des femmes et des filles en Afrique.
Lors de la cérémonie d’ouverture, Michka Seroussi, spécialiste des statistiques genres à Onu Femmes, bureau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a fait savoir que ce forum entend mettre en évidence les nouvelles données sur l’autonomisation des femmes.
« Les grandes lignes, c’est surtout les statistiques sur l’autonomisation des femmes, que les femmes aient la possibilité de travailler, d’avoir des salaires de même niveau que les hommes, du temps pour leur travail parce que quand elles passent énormément de temps aux tâches ménagères évalué en général à 5 h de plus que les hommes dans une grande majorité du pays, cela freine leur développement économique, leurs opportunités d’apprentissage et de travail », a-t-elle déploré.
Le directeur général de l’Agence nationale de la statistique (ANStat), Thiekoro Doumbia a rappelé les efforts faits ces dernières années pour désagréger les données. Toutefois, a-t-il estimé, « il faut faire davantage en termes de visibilité de l’action de la femme et de la fille dans l’économie, notamment. On sait tous qu’il y’a énormément de contribution qui sont faites par les femmes et les filles dans l’ombre. Les femmes travaillent plus que les hommes au sein des foyers, mais ce travail n’est pas véritablement mis en valeur dans nos calculs des statistiques. Il faudrait donc des indicateurs pour pouvoir mesurer leur travail. On retient que les femmes constituent la moitié de la population du continent et donc, il faudrait des outils pour pouvoir mesurer leur contribution non seulement économique mais également sociale et mesurer les défis auxquels elles font face pour pouvoir mieux les adresser ».
Ce forum a enregistré la participation de William Muhwava, chef statistiques démographiques et sociales, Adjaratou Ndiaye, Représentante pays (Onu Femmes Côte Ivoire), Aberash Tariku Abaye (Union Africaine Statafric) et Nathalie Gahunga, responsable genre et femme division de l’autonomisation (Bad) section (Cea).
Lors de la cérémonie d’ouverture, Michka Seroussi, spécialiste des statistiques genres à Onu Femmes, bureau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a fait savoir que ce forum entend mettre en évidence les nouvelles données sur l’autonomisation des femmes.
« Les grandes lignes, c’est surtout les statistiques sur l’autonomisation des femmes, que les femmes aient la possibilité de travailler, d’avoir des salaires de même niveau que les hommes, du temps pour leur travail parce que quand elles passent énormément de temps aux tâches ménagères évalué en général à 5 h de plus que les hommes dans une grande majorité du pays, cela freine leur développement économique, leurs opportunités d’apprentissage et de travail », a-t-elle déploré.
Le directeur général de l’Agence nationale de la statistique (ANStat), Thiekoro Doumbia a rappelé les efforts faits ces dernières années pour désagréger les données. Toutefois, a-t-il estimé, « il faut faire davantage en termes de visibilité de l’action de la femme et de la fille dans l’économie, notamment. On sait tous qu’il y’a énormément de contribution qui sont faites par les femmes et les filles dans l’ombre. Les femmes travaillent plus que les hommes au sein des foyers, mais ce travail n’est pas véritablement mis en valeur dans nos calculs des statistiques. Il faudrait donc des indicateurs pour pouvoir mesurer leur travail. On retient que les femmes constituent la moitié de la population du continent et donc, il faudrait des outils pour pouvoir mesurer leur contribution non seulement économique mais également sociale et mesurer les défis auxquels elles font face pour pouvoir mieux les adresser ».
Ce forum a enregistré la participation de William Muhwava, chef statistiques démographiques et sociales, Adjaratou Ndiaye, Représentante pays (Onu Femmes Côte Ivoire), Aberash Tariku Abaye (Union Africaine Statafric) et Nathalie Gahunga, responsable genre et femme division de l’autonomisation (Bad) section (Cea).