École de la 2e chance : Carine Nouho contemple les œuvres de l’IFEF Camp Gallieni

Carine Ouattara Nouho, marraine en compagnie de Aié Michel Blanche, directrice de l'IFEF du Camp Gallieni-Plateau. (Ph: Dr)
Carine Ouattara Nouho, marraine en compagnie de Aié Michel Blanche, directrice de l'IFEF du Camp Gallieni-Plateau. (Ph: Dr)
Carine Ouattara Nouho, marraine en compagnie de Aié Michel Blanche, directrice de l'IFEF du Camp Gallieni-Plateau. (Ph: Dr)

École de la 2e chance : Carine Nouho contemple les œuvres de l’IFEF Camp Gallieni

Le 01/07/25 à 11:26
modifié 01/07/25 à 12:06
L'épouse du directeur général de Fraternité Matin était la marraine de la promotion 2025 des auditrices de l'Institut de formation et d'éducation féminine du Plateau.
L’Institut de formation et d’éducation féminine (Ifef) du Camp Gallieni, situé au cœur du Plateau, a ouvert le samedi 28 juin 2025, ses portes au public pour une journée de célébration, d’émotion et de découverte. Ce rendez-vous a mis en lumière les talents, les efforts et la résilience des huit auditrices engagées sur le chemin de la seconde chance.

Issues de différentes promotions, elles ont été mises à l’honneur pour leurs réussites dans les filières telles que la couture, la pâtisserie et l’alphabétisation. Ces disciplines, enseignées au sein de cet établissement, qui compte aujourd’hui 48 inscrites, symbolisent bien plus que des compétences pratiques : elles incarnent un véritable levier d’autonomisation.

Le thème central de cette journée, consacré à la lutte contre le cancer du col de l’utérus, a renforcé l’ancrage de l’événement dans les enjeux de santé féminine.

Aié Michel Blanche (au pupitre), directrice de l'IFEF du Camp Gallieni-Plateau. (Ph: Dr)
Aié Michel Blanche (au pupitre), directrice de l'IFEF du Camp Gallieni-Plateau. (Ph: Dr)



La marraine de l’édition 2025, Carine Ouattara Nouho, épouse du directeur général de Fraternité Matin, ambassadrice de la paix et coach reconnue en développement personnel, a marqué les esprits avec un discours vibrant de sincérité. « La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Ainsi, entre femmes, nous devons nous épauler. Vous avez en vous des ressources précieuses. Ce que vous apprenez ici est essentiel à la société », a-t-elle affirmé, avant de livrer un témoignage personnel sur les épreuves traversées et la persévérance.

Carine Nouho a invité les apprenantes à croire fermement en leur valeur et à se concentrer sur leurs objectifs. « Même le président mange du gâteau. Ce que vous faites a donc un sens ! », a-t-elle lancé, mêlant humour et conviction.

De son côté, la directrice de l’établissement, Aié Michel Blanche, a tenu à saluer la tenacité de son équipe pédagogique. « Vous travaillez dans l’ombre pour transformer des vies. Grâce à vous, nos apprenantes deviennent des femmes influentes dans leurs familles et leurs quartiers », a-t-elle souligné, sans oublier de rendre hommage au maire du Plateau, Jacques Ehouo, pour son soutien indéfectible, représenté pour l’occasion par Mme Gnamien Grâce Faveur.

La photo de famille des apprenantes avec la marraine et la directrice de l'IFEF. (Ph: Dr)
La photo de famille des apprenantes avec la marraine et la directrice de l'IFEF. (Ph: Dr)



Cette dernière a rappelé l’importance des structures comme l’Ifef dans la dynamique d’inclusion sociale. « Ces formations dépassent le cadre des savoir-faire manuels. Elles sont le reflet de la capacité des femmes à s’élever, dès qu’on leur en donne les moyens », a-t-elle insisté, tout en réaffirmant l’engagement de la commune en faveur des initiatives féminines.

L'événement a également été marqué par des expositions captivantes : gâteaux décorés avec soin, créations vestimentaires originales et textes poétiques sur la santé des femmes, notamment sur le cancer de l’utérus, encore trop peu évoqué malgré sa prolifération.

Au-delà des certificats remis, cette journée a symbolisé un élan puissant de solidarité, de fierté retrouvée et d'engagement pour un avenir plus juste. L’Ifef du Camp Gallieni confirme ainsi son rôle de tremplin pour toutes celles qui aspirent à reprendre leur vie en main, avec dignité et espoir.



Le 01/07/25 à 11:26
modifié 01/07/25 à 12:06