En présence du Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, le président de l'Assemblée nationale, Adama Bictogo a lancé un appel solennel aux députés à quatre mois de la présidentielle et les a engagés à honorer la redevabilité avec leurs mandants. (Ph: SEBASTIEN KOUASSI)
En présence du Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, le président de l'Assemblée nationale, Adama Bictogo a lancé un appel solennel aux députés à quatre mois de la présidentielle et les a engagés à honorer la redevabilité avec leurs mandants. (Ph: SEBASTIEN KOUASSI)
Clôture de la 1re session ordinaire de l’Assemblée nationale: Adama Bictogo invite les députés à travailler sur ce qui peut unir et non désunir les Ivoiriens
L’Assemblée nationale a officiellement clos sa première session ordinaire de l’année 2025, le lundi 30 juin 2025, au cours d’une cérémonie solennelle à l’Hémicycle, en présence du Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé, représentant le Président de la République, Alassane Ouattara.
Plusieurs hautes personnalités de l’État, des présidents d’institution, des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et consulaire ainsi que des invités de marque ont pris part à cet événement qui a choisi Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale de la République du Congo, comme invité d’honneur de cette clôture.
A ses collègues députés, Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a lancé un appel fort à l’action. Bien que la session s’achève, il a exhorté les députés à maintenir leur engagement. « Cette fin de session parlementaire ne saurait être perçue comme une période de repos. Elle ouvre une nouvelle phase de notre engagement en tant que représentants du peuple : celle de la redevabilité », précise-t-il.
Pour lui, la période qui précède l’élection présidentielle doit être mise à profit pour valoriser ce qui unit les Ivoiriens et non ce qui les divise.
À quelques mois de l’échéance électorale, Adama Bictogo insiste sur la mission de proximité, de dialogue et de paix à assumer pleinement par chaque parlementaire dans sa circonscription. Il en appelle à la responsabilité collective pour préserver la cohésion sociale, socle de tout développement. « Chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien doit être un ambassadeur de la paix », a-t-il souligné.
Le président de l’Assemblée nationale a également abordé la question de durabilité et du devoir de redevabilité que les députés doivent remplir auprès de leurs mandants. Expliquer les lois adoptées, écouter les préoccupations et sensibiliser à la citoyenneté active sont autant de tâches qui s’imposent aux élus pour, selon lui, renforcer l’État de droit et la gouvernance démocratique.
Dans son adresse, Adama Bictogo a salué l’engagement des groupes parlementaires, malgré des divergences exprimées au cours de la session. Il a notamment reconnu la protestation de certains groupes comme le Ppa-CI et le Pdci-Rda, par l’absence de leurs représentants en réaction à la non-inscription de leurs leaders sur la liste électorale. Une forme d’expression démocratique, selon lui, même s’il a réaffirmé son attachement au respect des institutions.
Une session rythmée par plusieurs activités
La session parlementaire écoulée a été marquée par l’adoption de 23 textes de loi, dont sept lois ordinaires, huit conventions internationales et huit ratifications d’ordonnances. Ces travaux ont impliqué 17 séances en commission et 5 séances plénières. Parmi les textes adoptés, on note le Code de déontologie médicale, le Code de l’assainissement et du drainage, ou encore la loi renforçant la lutte contre l’exportation illicite des produits agricoles stratégiques.
Le débat d’orientation budgétaire, organisé le 10 juin dernier, a été l’un des temps forts de la session, préparant l’analyse du budget 2026 autour des priorités de la stratégie « Côte d’Ivoire 2030 ». Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale, les députés ont aussi interpellé le ministre de la Construction sur la question sensible du domaine foncier urbain. Enfin, le président Bictogo a dressé le bilan de sa diplomatie parlementaire.
De New York à Brazzaville, en passant par Jakarta et Cotonou, il a représenté la Côte d’Ivoire à plusieurs grandes rencontres parlementaires internationales. Ces déplacements, menés avec la participation active des députés, traduisent selon lui la vitalité de la chambre et sa capacité à porter la voix de la Côte d’Ivoire sur la scène mondiale.
Avant de donner rendez-vous à ses pairs pour la session d’octobre consacrée au budget, il a conclu sur une note de reconnaissance. « Nous avons su créer ensemble une famille parlementaire, fondée sur l’écoute, le respect et l’engagement pour le développement de notre pays », a-t-il fait remarquer.
A ses collègues députés, Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a lancé un appel fort à l’action. Bien que la session s’achève, il a exhorté les députés à maintenir leur engagement. « Cette fin de session parlementaire ne saurait être perçue comme une période de repos. Elle ouvre une nouvelle phase de notre engagement en tant que représentants du peuple : celle de la redevabilité », précise-t-il.
Pour lui, la période qui précède l’élection présidentielle doit être mise à profit pour valoriser ce qui unit les Ivoiriens et non ce qui les divise.
À quelques mois de l’échéance électorale, Adama Bictogo insiste sur la mission de proximité, de dialogue et de paix à assumer pleinement par chaque parlementaire dans sa circonscription. Il en appelle à la responsabilité collective pour préserver la cohésion sociale, socle de tout développement. « Chaque Ivoirienne et chaque Ivoirien doit être un ambassadeur de la paix », a-t-il souligné.
Le président de l’Assemblée nationale a également abordé la question de durabilité et du devoir de redevabilité que les députés doivent remplir auprès de leurs mandants. Expliquer les lois adoptées, écouter les préoccupations et sensibiliser à la citoyenneté active sont autant de tâches qui s’imposent aux élus pour, selon lui, renforcer l’État de droit et la gouvernance démocratique.
Dans son adresse, Adama Bictogo a salué l’engagement des groupes parlementaires, malgré des divergences exprimées au cours de la session. Il a notamment reconnu la protestation de certains groupes comme le Ppa-CI et le Pdci-Rda, par l’absence de leurs représentants en réaction à la non-inscription de leurs leaders sur la liste électorale. Une forme d’expression démocratique, selon lui, même s’il a réaffirmé son attachement au respect des institutions.
Une session rythmée par plusieurs activités
La session parlementaire écoulée a été marquée par l’adoption de 23 textes de loi, dont sept lois ordinaires, huit conventions internationales et huit ratifications d’ordonnances. Ces travaux ont impliqué 17 séances en commission et 5 séances plénières. Parmi les textes adoptés, on note le Code de déontologie médicale, le Code de l’assainissement et du drainage, ou encore la loi renforçant la lutte contre l’exportation illicite des produits agricoles stratégiques.
Le débat d’orientation budgétaire, organisé le 10 juin dernier, a été l’un des temps forts de la session, préparant l’analyse du budget 2026 autour des priorités de la stratégie « Côte d’Ivoire 2030 ». Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale, les députés ont aussi interpellé le ministre de la Construction sur la question sensible du domaine foncier urbain. Enfin, le président Bictogo a dressé le bilan de sa diplomatie parlementaire.
De New York à Brazzaville, en passant par Jakarta et Cotonou, il a représenté la Côte d’Ivoire à plusieurs grandes rencontres parlementaires internationales. Ces déplacements, menés avec la participation active des députés, traduisent selon lui la vitalité de la chambre et sa capacité à porter la voix de la Côte d’Ivoire sur la scène mondiale.
Avant de donner rendez-vous à ses pairs pour la session d’octobre consacrée au budget, il a conclu sur une note de reconnaissance. « Nous avons su créer ensemble une famille parlementaire, fondée sur l’écoute, le respect et l’engagement pour le développement de notre pays », a-t-il fait remarquer.