Non au viol. (Ph: Dr)
Adjamé 220 : Il montrait son sexe aux écolières
Koné Oumar, la trentaine révolue, faisait de petits travaux, mais passait le clair de son temps à Adjamé 220 logements. Les matins, il attendait patiemment des fillettes sur le chemin de l’école pour leur montrer son sexe.
Au tribunal de première instance, à Abidjan-Plateau, le mercredi 25 juin 2025, il a comparu à la barre pour répondre des faits de viol sur mineur de moins de 15 ans. Les faits se déroulent en 2022.
Selon le procès-verbal lu par le greffier, Oumar restait sur un parking non loin de l’établissement Jean Delafosse, entre les véhicules stationnés, et présentait son sexe aux enfants âgés de 7 ans et plus. Quand il avait l’occasion, il frottait son sexe sur les parties intimes de ses victimes, et même pénétrait d’autres sans être, un jour, pris sur les faits.
Tout se complique pour lui, lorsque, la petite M.F. se plaint de douleurs au bas-ventre. Inquiets, ses parents l’amènent à l’hôpital et constatent que la fillette a été attouchée sexuellemment. Elle a été sodomisée et pénétrée vaginalement avec des déchirures. Interrogée, l'adolescente a avoué les faits et pointé du doigt Oumar. Elle fait également savoir qu’elle n’a pas parlé de peur d’être battue par ses géniteurs.
L’enquête ouverte par le commissariat du 7e arrondissement d'Adjamé a permis de mettre le grappin sur Oumar qui a nié les faits. Il soutient n'avoir jamais eu de relations intimes avec les enfants. Cependant, il reconnaît avoir plusieurs fois mis son sexe dehors et oublié de le remettre dans son dessous. « Sûrement que les enfants ont vu, mais lui ne les a jamais invités à regarder de plus près ni à le toucher », a-t-il dit.
À la question du juge de savoir, pourquoi il laissait son sexe dehors, Oumar a présenté son état de santé. « J’ai une incontenance urinaire raison pour laquelle je sortais régulièrement mon sexe », a-t-il dit à la barre. Après ses explications, le procureur a trouvé Oumar coupable et a prononcé 20 ans de réquisitoire en son encontre.
Pour l’avocat d’Oumar, ce sont des accusations non fondées. Son client n’a violé aucun enfant parce qu’il n’a jamais été pris sur les faits. C’est sûrement un autre violeur qui a abusé des fillettes et non son client qui soutient ne pas connaître ces enfants. Surtout que le procès-verbal indique que les fillettes ont pointé du doigt Oumar et un autre monsieur qui lui aussi montrait son sexe.
Aussi, aucune confrontation n’a été faite entre les victimes et l’accusé. Pour le conseil d’Oumar, c’est clair, l’homme est souffrant d’où la sortie régulière de son sexe. Il faut donc le déclarer non-coupable pour qu’il recouvre sa liberté et qu’il aille se soigner. Détenteur du sort d’Oumar, le juge a mis l’affaire en délibéré pour le 2 juillet 2025.
Selon le procès-verbal lu par le greffier, Oumar restait sur un parking non loin de l’établissement Jean Delafosse, entre les véhicules stationnés, et présentait son sexe aux enfants âgés de 7 ans et plus. Quand il avait l’occasion, il frottait son sexe sur les parties intimes de ses victimes, et même pénétrait d’autres sans être, un jour, pris sur les faits.
Tout se complique pour lui, lorsque, la petite M.F. se plaint de douleurs au bas-ventre. Inquiets, ses parents l’amènent à l’hôpital et constatent que la fillette a été attouchée sexuellemment. Elle a été sodomisée et pénétrée vaginalement avec des déchirures. Interrogée, l'adolescente a avoué les faits et pointé du doigt Oumar. Elle fait également savoir qu’elle n’a pas parlé de peur d’être battue par ses géniteurs.
L’enquête ouverte par le commissariat du 7e arrondissement d'Adjamé a permis de mettre le grappin sur Oumar qui a nié les faits. Il soutient n'avoir jamais eu de relations intimes avec les enfants. Cependant, il reconnaît avoir plusieurs fois mis son sexe dehors et oublié de le remettre dans son dessous. « Sûrement que les enfants ont vu, mais lui ne les a jamais invités à regarder de plus près ni à le toucher », a-t-il dit.
À la question du juge de savoir, pourquoi il laissait son sexe dehors, Oumar a présenté son état de santé. « J’ai une incontenance urinaire raison pour laquelle je sortais régulièrement mon sexe », a-t-il dit à la barre. Après ses explications, le procureur a trouvé Oumar coupable et a prononcé 20 ans de réquisitoire en son encontre.
Pour l’avocat d’Oumar, ce sont des accusations non fondées. Son client n’a violé aucun enfant parce qu’il n’a jamais été pris sur les faits. C’est sûrement un autre violeur qui a abusé des fillettes et non son client qui soutient ne pas connaître ces enfants. Surtout que le procès-verbal indique que les fillettes ont pointé du doigt Oumar et un autre monsieur qui lui aussi montrait son sexe.
Aussi, aucune confrontation n’a été faite entre les victimes et l’accusé. Pour le conseil d’Oumar, c’est clair, l’homme est souffrant d’où la sortie régulière de son sexe. Il faut donc le déclarer non-coupable pour qu’il recouvre sa liberté et qu’il aille se soigner. Détenteur du sort d’Oumar, le juge a mis l’affaire en délibéré pour le 2 juillet 2025.