C'est devant une foule en ébullition au foyer des jeunes de Bondoukou, que Jean Louis Billon, candidat déclaré à l'élection présidentielle d'octobre 2025, a partagé le 29 juin 2025, sa vision de la Côte d'Ivoire dans les années à venir/ Il en a profité pour expliquer le processus et solliciter le parrainage des populations de la région. Il s'est exprimé en présence de la reine mère, des chefs coutumiers ainsi que des associations féminines et de jeunesse de la localité.

Le ministre Jean Louis Billon a justifié sa candidature par la nécessité de résoudre plusieurs problèmes que rencontre le pays selon lui. Il dit être le "plan B" que la Côte d'Ivoire attend. Il a affirmé avoir parcouru même les zones dites dangereuses pour rencontrer les populations et constater leurs réalités.

Dans son projet de campagne, il défend l'équité, l'entrepreneuriat, le nationalisme économique, la justice et l'inclusion, afin qu'aucun Ivoirien ne soit exclu du développement. Il a promis une gouvernance fondée sur « la transparence », « la probité » et « la performance », avec des promotions basées sur « le mérite pour les fonctionnaires » et une révision annuelle de leur indice pour de meilleures conditions de vie.

Le candidat à la présidentielle a également souhaité améliorer la rémunération des produits agricoles, dénonçant notamment la situation de l'anacarde dont le prix reste très bas. Il veut aussi faciliter l'accès des femmes au financement pour leur autonomisation.

Jean Louis Billon a mis en lumière les défis économiques. "Comment voulez-vous qu'on soit compétitif et écouler ces produits avec une telle voirie. Avec le coût actuel de l'anacarde, vous ne pouvez pas demander à quelqu'un de vendre son produit à meilleur prix ailleurs, si vous ne le compensez pas localement. Si on veut être fort, il faut qu'on corrige les problèmes qui sont en Côte d'Ivoire. Il y a trop de taxes en Côte d'Ivoire. Le prix du kilogramme de viande varie selon les régions", a-t-il dénoncé.

Pour lui, la Côte d'Ivoire doit changer en misant sur une nouvelle vision et en confiant plus de responsabilités aux jeunes, qui représentent 70% de la population. Il a souligné que l'économie ne peut se développer sans une bonne infrastructure, sans une justice crédible et sans repenser la filière agricole. Il a aussi dénoncé la multiplicité des taxes et les inégalités de prix à travers le pays.

Pour sa part, Ali Ouattara, président des écoles privées de Bondoukou, s'est réjoui de la venue du ministre, perçu comme un modèle d'entrepreneuriat et de justice. À son tour, Coulibaly Souleymane, porte-parole des Djiminis, a rassuré Jean Louis Billon du soutien total de leurs communautés pour le parrainage. Pour sa part, Jean Pierre Kouassi, président du réseau des jeunes entrepreneurs, a dénoncé la perte de confiance entre la jeunesse et la classe politique, mais voit en Jean Louis Billon un espoir de changement et de création de richesse. Enfin, Kouassi Newton, président du collectif des enseignants démocrates, a estimé que seul Jean Louis Billon peut améliorer les conditions des fonctionnaires et appelle à lui accorder massivement le parrainage, visant au moins 2000 parrainages à Bondoukou pour garantir la victoire dès le premier tour.

Jean Louis Billon a débuté une tournée nationale par l'Est de la Côte d'Ivoire, qui s'étendra ensuite à l'Ouest, au Nord et au Sud du pays. Son objectif est de présenter sa vision, son projet de société et d'écouter les préoccupations des populations.