Sportivement : Hécatombe à Lyon !
Une grave épidémie frappe, depuis mardi, le football français. Près des deux tiers des clubs inscrits dans les différents championnats et contrôlés sont sanctionnés. Des peines entre restrictions salariales, rétrogradation et exclusion.
Lyon descend administrativement en Ligue 2, Ajaccio chute en National et Nîmes est purement rayé des compétitions nationales, tandis qu’Angers, Bastia et bien d’autres sont placés sous un strict encadrement financier.
Le cas de Lyon qui est l’un des cadors de la Ligue 1 est frappant. Toute la ville est sonnée, après le verdict de la Direction nationale du contrôle de gestion (Dncg).
Pourtant, l’on avait gardé espoir, après le rendez-vous du président américain de l’Olympique lyonnais, John Textor, avec l’instance financière du football français. Finalement, Textor n’a pas convaincu, malgré les arguments économiques avec lesquelles il assurait que les garanties allaient permettre à l’équipe de Lyon de poursuivre l’aventure en Ligue 1. Il va désormais falloir faire appel et surtout convaincre la Dncg de la bonne santé financière du club rhodanien.
Visiblement, les ennuis volent toujours en escadrille. Après la Dgnc, l’Uefa est annoncée pour se pencher sur le cas lyonnais. Avec de possibles mauvaises nouvelles, si John Textor continue d’être évasif sur sa gestion financière.
Dans un communiqué publié dans la foulée, le club a dit « prendre acte d’une décision incompréhensible » et annoncé un appel immédiat, tandis que la perspective de voir le Stade de Reims repêché en Ligue 1 est déjà dans les tuyaux.
Pour comprendre la sévérité du verdict, il faut revenir à la dette abyssale qui pèse sur la holding Eagle Football. Quelque 317, 6 milliards de FCfa déclarés en octobre, alors que la Dncg réclamait au club un rééquilibrage de 114,6 milliards de FCfa avant le 30 juin.
Lyon a bien réduit sa masse salariale, vendu Maxence Caqueret à Como et Rayan Cherki à Manchester City (près de 52,5 milliards de FCfa au total) et Textor a signé, dimanche, la cession de 45 % de Crystal Palace pour un peu plus de 131 milliards de FCfa.
Le problème : ces liquidités n’apparaissaient pas encore sur les comptes consolidés transmis mardi, si bien que la commission a considéré que l’équation restait déficitaire. Le club dispose désormais de sept jours (à compter de ce mardi) pour interjeter appel et injecter les fonds de façon traçable.
Faute de quoi, la descente sera entérinée et l’OL devra affronter la saison 2025-2026 en Ligue 2, avec un budget amputé et un avenir européen déjà compromis. Ce serait une grande première depuis 1989.
Forcément, si cette décision n’évolue pas, ce sera la ruée des joueurs vedettes du club vers d’autres cieux. Un peu comme la Juventus, lors de sa relégation en 2006, après l’affaire des matchs truqués. Certaines stars comme Zlatan Ibrahimovic et Fabio Cannavaro avaient mis les voiles...
Le cas de Lyon qui est l’un des cadors de la Ligue 1 est frappant. Toute la ville est sonnée, après le verdict de la Direction nationale du contrôle de gestion (Dncg).
Pourtant, l’on avait gardé espoir, après le rendez-vous du président américain de l’Olympique lyonnais, John Textor, avec l’instance financière du football français. Finalement, Textor n’a pas convaincu, malgré les arguments économiques avec lesquelles il assurait que les garanties allaient permettre à l’équipe de Lyon de poursuivre l’aventure en Ligue 1. Il va désormais falloir faire appel et surtout convaincre la Dncg de la bonne santé financière du club rhodanien.
Visiblement, les ennuis volent toujours en escadrille. Après la Dgnc, l’Uefa est annoncée pour se pencher sur le cas lyonnais. Avec de possibles mauvaises nouvelles, si John Textor continue d’être évasif sur sa gestion financière.
Dans un communiqué publié dans la foulée, le club a dit « prendre acte d’une décision incompréhensible » et annoncé un appel immédiat, tandis que la perspective de voir le Stade de Reims repêché en Ligue 1 est déjà dans les tuyaux.
Pour comprendre la sévérité du verdict, il faut revenir à la dette abyssale qui pèse sur la holding Eagle Football. Quelque 317, 6 milliards de FCfa déclarés en octobre, alors que la Dncg réclamait au club un rééquilibrage de 114,6 milliards de FCfa avant le 30 juin.
Lyon a bien réduit sa masse salariale, vendu Maxence Caqueret à Como et Rayan Cherki à Manchester City (près de 52,5 milliards de FCfa au total) et Textor a signé, dimanche, la cession de 45 % de Crystal Palace pour un peu plus de 131 milliards de FCfa.
Le problème : ces liquidités n’apparaissaient pas encore sur les comptes consolidés transmis mardi, si bien que la commission a considéré que l’équation restait déficitaire. Le club dispose désormais de sept jours (à compter de ce mardi) pour interjeter appel et injecter les fonds de façon traçable.
Faute de quoi, la descente sera entérinée et l’OL devra affronter la saison 2025-2026 en Ligue 2, avec un budget amputé et un avenir européen déjà compromis. Ce serait une grande première depuis 1989.
Forcément, si cette décision n’évolue pas, ce sera la ruée des joueurs vedettes du club vers d’autres cieux. Un peu comme la Juventus, lors de sa relégation en 2006, après l’affaire des matchs truqués. Certaines stars comme Zlatan Ibrahimovic et Fabio Cannavaro avaient mis les voiles...