Les leaders du PDCI, du PPA-CI et du FPI. (Ph: Dr)
L'éditorial d'Adama Koné/Pdci, Ppa-CI, Fpi : Institutions fortes ?
Dans la vie, il est bon d'être cohérent, logique. Chaque jour nous donne l'occasion d'apprécier le lien entre ce que l'on dit et ce qui est observé ou observable. Permettant de vérifier l'adéquation entre les idées, la parole et les faits.
En Côte d'Ivoire, la polémique sur la crédibilité des institutions a souvent alimenté les débats. Tout le monde veut des organisations crédibles, donc fortes. Elles existent. Elles fonctionnent au niveau de l'Etat. Mais la question des institutions fortes est loin d'être une réalité chez les politiciens.
Au lendemain de la crise post-électorale, la Côte d’Ivoire, fragilisée, avait à relever un défi important. Ressouder ses morceaux, reconstituer les organes institutionnels vitaux d’un pays.
Des institutions qui sont des piliers d’un État moderne, crédible et responsable. Ainsi, a été rétablie la fonctionnalité des représentations étatiques. D’abord, les institutions constitutionnelles : Présidence de la République, Assemblée nationale, Sénat, Conseil constitutionnel, Cour de cassation, Conseil d’État, Haute autorité pour la bonne gouvernance, Conseil économique, social, environnemental et culturel. Ensuite, les institutions indépendantes comme la Commission électorale indépendante, le Médiateur de la République et le Conseil national des droits de l’Homme. Enfin, les collectivités territoriales et les Forces de défense et de sécurité.
Cet arsenal institutionnel marque le retour de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations. Ces institutions sont toutes opérationnelles. Elles animent et encadrent aussi bien la vie de la nation que le quotidien des Ivoiriens. Un point important dans le bilan du Président Ouattara.
Au regard de l’état dans lequel était l’État de Côte d’Ivoire, au moment de son accession à la magistrature suprême, en 2011. Les fondements des piliers d’un environnement démocratique sont une réalité. L’État de Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui des organes institutionnels indispensables au fonctionnement d’une nation qui emprunte la route du développement.
Le pays est désormais doté d’institutions solides, à la disposition du peuple. C’est ce qu’a souhaité d’ailleurs la population. Observons maintenant cette réalité à la dimension des partis politiques.
Surtout, dans le rang de l’opposition qui a toujours exigé qu’il y ait des institutions fortes. Et non des hommes forts. La vie de ces représentations doit donc primer sur les intérêts de ceux qui l’animent. Les partis politiques sont des éléments constitutifs de la manifestation de la démocratie. Ce sont des institutions politiques privées.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (Ppa-CI), le Front populaire ivoirien (Fpi), pour ne citer que ces trois formations, sont des structures politiques significatives sur la scène ivoirienne. Sans tenir compte du nombre de militants ou de sympathisants, elles font partie des partis politiques qu’on ne peut ignorer en Côte d’Ivoire.
À l’observation, leurs leaders les ont affaiblis. En confondant leur personnalité, leurs intérêts propres à l’objectif commun. Le président du Pdci-Rda n’est pas inscrit sur la liste électorale, par son propre fait. Il ne peut donc être candidat. Le président du Ppa-CI n’est pas sur la liste électorale. Pour cause de condamnation juridique. Il ne peut donc être candidat.
Dans un cas, comme dans l’autre, ce sont des décisions prises par l’institution de justice, au regard des textes de loi qui régissent le fonctionnement du pays. Demander des institutions fortes appelle au respect des décisions qu’elles prennent. Ce qui n’est pas le cas pour les concernés. C’est d’un. De deux, c’est l’attitude contradictoire des leaders eux-mêmes. Admettre le principe d’une institution forte comme le Pdci-Rda ou le Ppa-CI, recommande qu’au-delà de sa personne, il soit mis en avant, l’intérêt du parti.
Autrement dit, les recalés auraient pu proposer d’autres plans pour faire face à la réalité. Ces deux partis étant des acteurs reconnus, leurs représentants, autres que ceux qui ont des problèmes de candidature, auraient renforcé le sentiment d’institution forte revendiqué pourtant par eux-mêmes. En ne le faisant pas, ils démontrent plutôt qu’ils sont les hommes forts. Et que, sans eux, pas de salut pour l’institution politique qu’ils président.
Pourtant, de nouveaux visages auraient bénéficié de leur aura et éviteraient de fragiliser les bases de solidité de ces partis. On a pu observer cette démarche de négation de la personnification de parti politique au Sénégal. Où, la formule de rechange a été la stratégie gagnante.
Pour rigoler par illustration, rappelons ce passage de cette chanson de Magic System. « Quand le supporter de l’Africa se concentre pour gifler celui de l’Asec, c’est l’image de Bédié qu’il voit. Et quand le supporter de l’Asec doit gifler à son tour son ami de l’Africa, derrière le visage, c’est Gbagbo qu’il voit », c’est tout dire.
En définitive, l’opposition ne donne pas, actuellement, l’image d’institutions fortes qui seraient une machine au service de l’objectif de conquête du pouvoir.
Au lendemain de la crise post-électorale, la Côte d’Ivoire, fragilisée, avait à relever un défi important. Ressouder ses morceaux, reconstituer les organes institutionnels vitaux d’un pays.
Des institutions qui sont des piliers d’un État moderne, crédible et responsable. Ainsi, a été rétablie la fonctionnalité des représentations étatiques. D’abord, les institutions constitutionnelles : Présidence de la République, Assemblée nationale, Sénat, Conseil constitutionnel, Cour de cassation, Conseil d’État, Haute autorité pour la bonne gouvernance, Conseil économique, social, environnemental et culturel. Ensuite, les institutions indépendantes comme la Commission électorale indépendante, le Médiateur de la République et le Conseil national des droits de l’Homme. Enfin, les collectivités territoriales et les Forces de défense et de sécurité.
Cet arsenal institutionnel marque le retour de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations. Ces institutions sont toutes opérationnelles. Elles animent et encadrent aussi bien la vie de la nation que le quotidien des Ivoiriens. Un point important dans le bilan du Président Ouattara.
Au regard de l’état dans lequel était l’État de Côte d’Ivoire, au moment de son accession à la magistrature suprême, en 2011. Les fondements des piliers d’un environnement démocratique sont une réalité. L’État de Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui des organes institutionnels indispensables au fonctionnement d’une nation qui emprunte la route du développement.
Le pays est désormais doté d’institutions solides, à la disposition du peuple. C’est ce qu’a souhaité d’ailleurs la population. Observons maintenant cette réalité à la dimension des partis politiques.
Surtout, dans le rang de l’opposition qui a toujours exigé qu’il y ait des institutions fortes. Et non des hommes forts. La vie de ces représentations doit donc primer sur les intérêts de ceux qui l’animent. Les partis politiques sont des éléments constitutifs de la manifestation de la démocratie. Ce sont des institutions politiques privées.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (Ppa-CI), le Front populaire ivoirien (Fpi), pour ne citer que ces trois formations, sont des structures politiques significatives sur la scène ivoirienne. Sans tenir compte du nombre de militants ou de sympathisants, elles font partie des partis politiques qu’on ne peut ignorer en Côte d’Ivoire.
À l’observation, leurs leaders les ont affaiblis. En confondant leur personnalité, leurs intérêts propres à l’objectif commun. Le président du Pdci-Rda n’est pas inscrit sur la liste électorale, par son propre fait. Il ne peut donc être candidat. Le président du Ppa-CI n’est pas sur la liste électorale. Pour cause de condamnation juridique. Il ne peut donc être candidat.
Dans un cas, comme dans l’autre, ce sont des décisions prises par l’institution de justice, au regard des textes de loi qui régissent le fonctionnement du pays. Demander des institutions fortes appelle au respect des décisions qu’elles prennent. Ce qui n’est pas le cas pour les concernés. C’est d’un. De deux, c’est l’attitude contradictoire des leaders eux-mêmes. Admettre le principe d’une institution forte comme le Pdci-Rda ou le Ppa-CI, recommande qu’au-delà de sa personne, il soit mis en avant, l’intérêt du parti.
Autrement dit, les recalés auraient pu proposer d’autres plans pour faire face à la réalité. Ces deux partis étant des acteurs reconnus, leurs représentants, autres que ceux qui ont des problèmes de candidature, auraient renforcé le sentiment d’institution forte revendiqué pourtant par eux-mêmes. En ne le faisant pas, ils démontrent plutôt qu’ils sont les hommes forts. Et que, sans eux, pas de salut pour l’institution politique qu’ils président.
Pourtant, de nouveaux visages auraient bénéficié de leur aura et éviteraient de fragiliser les bases de solidité de ces partis. On a pu observer cette démarche de négation de la personnification de parti politique au Sénégal. Où, la formule de rechange a été la stratégie gagnante.
Pour rigoler par illustration, rappelons ce passage de cette chanson de Magic System. « Quand le supporter de l’Africa se concentre pour gifler celui de l’Asec, c’est l’image de Bédié qu’il voit. Et quand le supporter de l’Asec doit gifler à son tour son ami de l’Africa, derrière le visage, c’est Gbagbo qu’il voit », c’est tout dire.
En définitive, l’opposition ne donne pas, actuellement, l’image d’institutions fortes qui seraient une machine au service de l’objectif de conquête du pouvoir.