Abuja : Afreximbank clôture ses Assemblées sur des notes musicales africaines

Wyclef Jean
Wyclef Jean
Wyclef Jean

Abuja : Afreximbank clôture ses Assemblées sur des notes musicales africaines

Le 30/06/25 à 10:38
modifié 30/06/25 à 11:29
Abuja, 28 juin 2025. Il est près de 20 heures au Centre international de conférences d’Abuja lorsque retentissent les premières notes de musique. Après six jours d’intenses réflexions économiques et stratégiques, les visages se détendent, les sourires se dessinent, et l’atmosphère se transforme. Place à la musique, à la fête, à l’âme de l’Afrique.

Davido
Davido



Pour clôturer ses 32ᵉ Assemblées Annuelles, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a offert un grand concert, fidèle à sa tradition d’allier excellence institutionnelle et célébration culturelle. Plus de 6 000 participants – chefs d’État, ministres, décideurs économiques, investisseurs et entrepreneurs – se sont laissés emporter par cette soirée d’exception.

Le président sortant d'Afreximbank, Prof. Oramah Benedict  (en blanc)
Le président sortant d'Afreximbank, Prof. Oramah Benedict (en blanc)



Le moment fort ? Sans conteste l’entrée de Wyclef Jean. Chemise sobre, guitare en bandoulière, l’artiste haïtiano-américain a captivé l’assemblée avec sa voix grave et ses accords puissants. « Voir Wyclef sur scène ce soir, c’est un signe que l’Afrique rayonne et attire ses enfants de la diaspora », confie Chidinma, une participante nigériane, encore émue.

Autre star très attendue : Davido, qui a électrisé la salle avec son charisme et ses hits afropop. Et lorsque qu’il est apparu sur scène, l’euphorie était à son comble. Ses titres phares comme ont fait danser le public.

D’autres jeunes artistes nigérians ont assuré la première partie. Et fans espéraient la présence de Waje, Flavour, Daphne ou R2Bees. Qu’importe. L’énergie collective, les rires, et les pas de danse improvisés entre deux rangées de fauteuils ont suffi à clore ces assemblées sur une note d’espoir et de fierté africaine.

The ghetto kids de l'Ouganda
The ghetto kids de l'Ouganda



« C’est aussi cela l’Afrique : la voix des tambours qui se mêle aux voix des hommes, pour dire au monde que nous existons, que nous avançons et que nous sommes unis », a déclaré un membre du comité d’organisation, visiblement satisfait de cette édition 2025.

Au-delà du spectacle, ce concert a rappelé la vision d’Afreximbank : financer la croissance économique tout en promouvant la culture et l’identité africaines comme leviers de transformation. Une soirée où l’économie a laissé place au cœur. Et où l’Afrique s’est rappelée qu’elle est belle, forte et résolument tournée vers l’avenir.

Envoyé spécial à Abuja, Nigéria



Le 30/06/25 à 10:38
modifié 30/06/25 à 11:29