Jason Miller, ancien conseiller principal du président Donald Trump
AAM 2025 : Jason Miller dévoile la vision de Trump pour un commerce gagnant-gagnant avec l’Afrique
L’Afrique doit privilégier des partenariats fondés sur la valeur ajoutée et non sur des promesses creuses, si elle veut réaliser pleinement son potentiel économique. C’est la vision exposée par Jason Miller, ancien conseiller principal du président Donald Trump, le 26 juin 2025 à Abuja, lors des 32e Assemblées annuelles d’Afreximbank (AAM2025).
Pour Miller, l’essor du continent est inévitable. « D’ici 2050, l’Afrique dépassera l’Europe économiquement, et quatre de ses pays compteront parmi les plus peuplés au monde d’ici la fin du siècle », a-t-il déclaré. Mais cet avenir radieux dépendra de choix stratégiques pour éviter « d’être encore une fois exploitée ».
Face à un auditoire de décideurs et d’investisseurs, il a fustigé les pratiques prédatrices de certains acteurs étrangers et a défendu l’approche américaine consistant à privilégier les investissements privés aux pièges de la dette. Il a encouragé l’Afrique à miser sur des infrastructures d’avenir et sur sa jeunesse pour dominer la chaîne d’approvisionnement en intelligence artificielle.
Pour attirer les capitaux américains, a-t-il ajouté, l’Afrique doit accélérer ses réformes, garantir la stabilité, sécuriser les contrats et lutter contre la corruption. « Ce sont des préalables pour séduire des fonds comme BlackRock ou CalPERS », a-t-il précisé.
Interrogé sur l’AGOA qui expire en septembre, Miller a plaidé pour une renégociation fondée sur la réciprocité, tout en défendant les tarifs douaniers de Trump comme des outils au service d’une meilleure équité commerciale.
Il a enfin annoncé son entrée chez Gateway Partners comme conseiller principal, promettant de mobiliser le capital américain pour soutenir les industries africaines du futur. « Ne vous contentez pas de belles paroles. Exigez des partenariats stratégiques. C’est ainsi que l’Afrique sera grande, sur ses propres termes », a-t-il conclu.
Envoyé spécial à Abuja, Nigéria
Face à un auditoire de décideurs et d’investisseurs, il a fustigé les pratiques prédatrices de certains acteurs étrangers et a défendu l’approche américaine consistant à privilégier les investissements privés aux pièges de la dette. Il a encouragé l’Afrique à miser sur des infrastructures d’avenir et sur sa jeunesse pour dominer la chaîne d’approvisionnement en intelligence artificielle.
Pour attirer les capitaux américains, a-t-il ajouté, l’Afrique doit accélérer ses réformes, garantir la stabilité, sécuriser les contrats et lutter contre la corruption. « Ce sont des préalables pour séduire des fonds comme BlackRock ou CalPERS », a-t-il précisé.
Interrogé sur l’AGOA qui expire en septembre, Miller a plaidé pour une renégociation fondée sur la réciprocité, tout en défendant les tarifs douaniers de Trump comme des outils au service d’une meilleure équité commerciale.
Il a enfin annoncé son entrée chez Gateway Partners comme conseiller principal, promettant de mobiliser le capital américain pour soutenir les industries africaines du futur. « Ne vous contentez pas de belles paroles. Exigez des partenariats stratégiques. C’est ainsi que l’Afrique sera grande, sur ses propres termes », a-t-il conclu.
Envoyé spécial à Abuja, Nigéria