La délégation de l'AFD et ses partenaires devant la case de stockage de coton qu'ils ont pu visiter. (Ph: Dr)
La délégation de l'AFD et ses partenaires devant la case de stockage de coton qu'ils ont pu visiter. (Ph: Dr)
Filière coton/Projet RESCO : Une délégation de l’AFD en mission de terrain dans le bassin cotonnier
La mission de terrain a permis à la délégation de visiter les réalisations effectuées dans le cadre du projet Resco.
Dans le cadre de la revue à mi-parcours du Projet de résilience des systèmes cotonniers du nord de la Côte d’Ivoire (Resco), Thierry Duplan, responsable d’équipe projet à l’Agence française de développement (Afd), basé au siège à Paris, a conduit une mission de supervision dans le bassin cotonnier, du 12 au 13 juin 2025, en collaboration avec Intercoton.
La délégation de l’Afd était accompagnée de représentants du ministère d’État, ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, maître d’ouvrage du projet, du ministère des Finances et du Budget, ainsi que des partenaires de mise en œuvre.
Justifiant cette mission, Jean-Baptiste Siontiamma Silué, coordonnateur du projet Resco et directeur exécutif d’Intercoton, a expliqué que quatre ans après le lancement du projet, en 2021, l’Afd et le ministère de l’Agriculture ont jugé opportun de réaliser une visite de terrain pour évaluer les progrès accomplis et procéder à une revue à mi-parcours.
« Il s’agit d’identifier les avancées positives, mais aussi les retards éventuels, d’en comprendre les causes, et de proposer de nouvelles orientations pour atteindre pleinement les objectifs fixés », a-t-il déclaré.
À l’issue de cette mission, Thierry Duplan s’est félicité du bon déroulement de la mise en œuvre du projet. « Il faut savoir que le projet est sur une bonne lancée. Nous sommes à plus de la moitié de son avancement », a-t-il indiqué.
Il a cependant rappelé que la filière coton ivoirienne traverse une période critique, notamment à cause des attaques d’insectes ravageurs, appelés jacides, qui ont gravement affecté la campagne cotonnière 2022-2023. « Ces attaques ont divisé par deux la production cotonnière de la Côte d’Ivoire », a-t-il déploré, ajoutant que d’autres facteurs aggravants, tels que la conjoncture internationale, le changement climatique ou encore le coût élevé des intrants agricoles, pèsent lourdement sur la filière.
« Ce projet arrive à point nommé pour répondre à ces défis et apporter des solutions innovantes en matière agricole », a conclu Thierry Duplan.
Durant cette mission de 48 heures, la délégation s’est rendue dans plusieurs localités du nord ivoirien. À Kaziévogo, village situé dans les environs de Korhogo, elle a visité une case de stockage de coton graine et échangé avec les producteurs semenciers. À Kakologo, la mission s’est intéressée à l’état d’avancement de la clôture de l’unité de délintage. Enfin, la délégation a terminé sa visite au Centre des prestations motorisées et des innovations agricoles (Cpmia) de Napié, récemment renforcé en tracteurs.
CORRESPONDANT RÉGIONAL
Justifiant cette mission, Jean-Baptiste Siontiamma Silué, coordonnateur du projet Resco et directeur exécutif d’Intercoton, a expliqué que quatre ans après le lancement du projet, en 2021, l’Afd et le ministère de l’Agriculture ont jugé opportun de réaliser une visite de terrain pour évaluer les progrès accomplis et procéder à une revue à mi-parcours.
« Il s’agit d’identifier les avancées positives, mais aussi les retards éventuels, d’en comprendre les causes, et de proposer de nouvelles orientations pour atteindre pleinement les objectifs fixés », a-t-il déclaré.
À l’issue de cette mission, Thierry Duplan s’est félicité du bon déroulement de la mise en œuvre du projet. « Il faut savoir que le projet est sur une bonne lancée. Nous sommes à plus de la moitié de son avancement », a-t-il indiqué.
Il a cependant rappelé que la filière coton ivoirienne traverse une période critique, notamment à cause des attaques d’insectes ravageurs, appelés jacides, qui ont gravement affecté la campagne cotonnière 2022-2023. « Ces attaques ont divisé par deux la production cotonnière de la Côte d’Ivoire », a-t-il déploré, ajoutant que d’autres facteurs aggravants, tels que la conjoncture internationale, le changement climatique ou encore le coût élevé des intrants agricoles, pèsent lourdement sur la filière.
« Ce projet arrive à point nommé pour répondre à ces défis et apporter des solutions innovantes en matière agricole », a conclu Thierry Duplan.
Durant cette mission de 48 heures, la délégation s’est rendue dans plusieurs localités du nord ivoirien. À Kaziévogo, village situé dans les environs de Korhogo, elle a visité une case de stockage de coton graine et échangé avec les producteurs semenciers. À Kakologo, la mission s’est intéressée à l’état d’avancement de la clôture de l’unité de délintage. Enfin, la délégation a terminé sa visite au Centre des prestations motorisées et des innovations agricoles (Cpmia) de Napié, récemment renforcé en tracteurs.
CORRESPONDANT RÉGIONAL