le directeur général du DC/BR, Birahim Diouf (DR)
Marché Financier Régional de l’Umoa : Le Cap est mis sur un règlement des transactions en J+2 pour s’aligner sur les standards internationaux
Le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) a annoncé le passage imminent du cycle de règlement des transactions boursières de J+3 à J+2 sur le marché financier régional de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa), une évolution stratégique prévue d’ici la fin de l’année.
Cette annonce a été faite ce mercredi 25 juin 2025, au cours d’une rencontre avec la presse économique dans un hôtel au Plateau-Abidjan, par le directeur général du DC/BR, Birahim Diouf. Il a présenté l’état d’avancement du projet, soulignant son importance pour l’efficience, la sécurité et l’attractivité du marché régional.
Ce basculement signifie aller vers une meilleure efficacité opérationnelle Conformément aux standards internationaux. Ce passage à J+2 signifie que le règlement soit le transfert effectif des titres et des fonds entre les parties interviendra désormais deux jours ouvrables après la date de transaction (J). « Cette réforme vise à améliorer l’efficacité des opérations, accroître la liquidité et réduire le risque de contrepartie », a déclaré Birahim Diouf, en précisant que le projet est mené en étroite concertation avec l’ensemble des parties prenantes.
Ce changement s’inscrit dans une démarche progressive entamée depuis la création du marché. À son lancement en 1998, le cycle de règlement était fixé à J+7, en raison de l’absence de système de paiement électronique reliant le secteur bancaire régional. Il a en outre rappelé que l’introduction, en 2007, du système de règlement brut en temps réel (Rtgs) par la Bceao avait permis une première réduction à J+3. Aujourd’hui, l’évolution vers J+2 constitue une nouvelle étape vers l’intégration aux meilleures pratiques des marchés internationaux, dont certains expérimentent déjà le J+1.
Un enjeu d’attractivité pour les investisseurs
Birahim Diouf a souligné que la réduction du cycle de règlement permet une rotation plus rapide du capital et favorise une réinjection rapide des liquidités dans le marché. « Pour les investisseurs, locaux comme internationaux, c’est un gain de temps, de rendement et de sécurité. Cela renforce notre attractivité et positionne notre marché sur des standards internationaux », a-t-il affirmé.
Selon lui, certains investisseurs restent encore à l’écart du marché régional en raison des délais actuels. « Un cycle de J+3 peut représenter un frein pour les acteurs habitués à des environnements plus réactifs. La réduction de ce délai contribue à atténuer les risques en cascade liés aux décalages de règlement », a-t-il expliqué.
Un processus collaboratif et inclusif
Pour assurer la réussite de cette transition, le DC/BR a mis en place un groupe de travail composé des principaux acteurs du marché afin d’identifier et résoudre les défis techniques et opérationnels. Il a également insisté sur le fait que ce projet pousse l’ensemble de l’écosystème à renforcer ses processus opérationnels, notamment les fonctions de post-marché. « Moins de temps pour les traitements back-office, c’est plus d’agilité et d’opportunités de croissance pour tous », a-t-il conclu.
Une dynamique de modernisation continue
Au-delà du passage à J+2, Birahim Diouf a également évoqué deux autres projets structurants en cours. Ce sont : L’inscription en compte au niveau client, qui vise à assurer une identification nominative des propriétaires de titres dans les livres du DC/BR, conformément aux meilleures pratiques internationales. Et la digitalisation des opérations d’appel public à l’épargne (Digiape), une plateforme financée par la Banque Africaine de Développement (Bad), qui permettra de moderniser et automatiser le processus de souscription sur le marché primaire.
L’objectif dit-il, est de renforcer la transparence, l’accessibilité et la supervision des opérations par les régulateurs.
Le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) faut-il le rappeler, est une institution financière spécialisée de l’umoa. Il centralise la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents et assure le bon déroulement des opérations de règlement/livraison à la suite des transactions boursières, tout en remplissant une mission de service du public communautaire.
Ce basculement signifie aller vers une meilleure efficacité opérationnelle Conformément aux standards internationaux. Ce passage à J+2 signifie que le règlement soit le transfert effectif des titres et des fonds entre les parties interviendra désormais deux jours ouvrables après la date de transaction (J). « Cette réforme vise à améliorer l’efficacité des opérations, accroître la liquidité et réduire le risque de contrepartie », a déclaré Birahim Diouf, en précisant que le projet est mené en étroite concertation avec l’ensemble des parties prenantes.
Ce changement s’inscrit dans une démarche progressive entamée depuis la création du marché. À son lancement en 1998, le cycle de règlement était fixé à J+7, en raison de l’absence de système de paiement électronique reliant le secteur bancaire régional. Il a en outre rappelé que l’introduction, en 2007, du système de règlement brut en temps réel (Rtgs) par la Bceao avait permis une première réduction à J+3. Aujourd’hui, l’évolution vers J+2 constitue une nouvelle étape vers l’intégration aux meilleures pratiques des marchés internationaux, dont certains expérimentent déjà le J+1.
Un enjeu d’attractivité pour les investisseurs
Birahim Diouf a souligné que la réduction du cycle de règlement permet une rotation plus rapide du capital et favorise une réinjection rapide des liquidités dans le marché. « Pour les investisseurs, locaux comme internationaux, c’est un gain de temps, de rendement et de sécurité. Cela renforce notre attractivité et positionne notre marché sur des standards internationaux », a-t-il affirmé.
Selon lui, certains investisseurs restent encore à l’écart du marché régional en raison des délais actuels. « Un cycle de J+3 peut représenter un frein pour les acteurs habitués à des environnements plus réactifs. La réduction de ce délai contribue à atténuer les risques en cascade liés aux décalages de règlement », a-t-il expliqué.
Un processus collaboratif et inclusif
Pour assurer la réussite de cette transition, le DC/BR a mis en place un groupe de travail composé des principaux acteurs du marché afin d’identifier et résoudre les défis techniques et opérationnels. Il a également insisté sur le fait que ce projet pousse l’ensemble de l’écosystème à renforcer ses processus opérationnels, notamment les fonctions de post-marché. « Moins de temps pour les traitements back-office, c’est plus d’agilité et d’opportunités de croissance pour tous », a-t-il conclu.
Une dynamique de modernisation continue
Au-delà du passage à J+2, Birahim Diouf a également évoqué deux autres projets structurants en cours. Ce sont : L’inscription en compte au niveau client, qui vise à assurer une identification nominative des propriétaires de titres dans les livres du DC/BR, conformément aux meilleures pratiques internationales. Et la digitalisation des opérations d’appel public à l’épargne (Digiape), une plateforme financée par la Banque Africaine de Développement (Bad), qui permettra de moderniser et automatiser le processus de souscription sur le marché primaire.
L’objectif dit-il, est de renforcer la transparence, l’accessibilité et la supervision des opérations par les régulateurs.
Le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) faut-il le rappeler, est une institution financière spécialisée de l’umoa. Il centralise la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents et assure le bon déroulement des opérations de règlement/livraison à la suite des transactions boursières, tout en remplissant une mission de service du public communautaire.