Les experts ont fait des recommandations et stratégies réalisables pour obtenir des réparations pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine. Ces dernières ont porté sur des approches juridiques, économiques, sociales et politiques, destinées à orienter les décideurs politiques, les professionnels du droit et la société civile sur la manière de mettre en œuvre des cadres de justice réparatrice sur l’ensemble du continent.

Les participants ont été également sensibilisés le grand public, notamment les jeunes et les étudiants, à la justice réparatrice et aux questions connexes. Cet événement majeur réunit des avocats et des représentants d'ordres des avocats venus de toute l'Afrique et de la diaspora.

La conférence d’ouverture a été l’occasion de débattre des questions cruciales liées à la justice et aux réparations, et de partager des expériences et des connaissances.

L’agenda des réparations est profondément lié au développement économique, culturel et politique de l’Afrique et en mettant l’accent sur ce thème, l’Union africaine souligne l’urgence de mener ce dialogue sur la justice réparatrice. « C’est une belle opportunité que nous avons ici de recevoir ses confrères qui viennent de partout pour débattre d’un sujet très important qui est la réparation par la justice », a dit Binta Bakayoko, avocate, représentant la bâtonnière.

Ces sessions seront organisées simultanément autour de trois axes thématiques que sont le droit des affaires, la pratique juridique et le droit de l’intérêt public et du développement. Au cours de cette conférence annuelle aura lieu la 8e Assemblée générale triennale qui sera l’une des activités majeures de cette année. Les membres éliront les nouveaux dirigeants qui siègeront au Comité exécutif pendant les trois prochaines années.